Le deuxième livre de Samuel traite en grande partie de l'histoire de David et présente l'image de la monarchie théocratique. Le premier mouvement enregistre la progression de David vers la position que Dieu lui avait assignée. Alors que l'élément suprême qui se manifeste tout au long de cette section est celui du progrès divin vers l'accomplissement du dessein, il est impossible de l'étudier sans être impressionné par la grandeur de David.

Il n'est pas non plus nécessaire de considérer toutes les actions par lesquelles il a gagné la faveur d'Israël comme étant simplement dictées par la politique. Ils révèlent plutôt le vrai caractère de l'homme droit, généreux et au grand cœur.

Parfois, il semblerait qu'il ait agi contrairement à ses intérêts purement politiques, et pourtant, à mesure que les événements avançaient, ils prouvent qu'il n'y a pas de politique aussi puissante que celle de l'intégrité et du respect de la volonté de Dieu.

L'histoire de la mort de Saül racontée par l'Amalécite était évidemment une fabrication. Il ne fait aucun doute qu'il a trouvé le cadavre du roi et l'a dépouillé dans l'espoir de gagner la faveur de David. Pour cela, il a payé la peine la plus sévère.

La lamentation de David est pleine de beauté. Sur Saul et Jonathan, il est majestueux et digne, et se fond dans une tendresse extrême lorsqu'il ne chante que son ami Jonathan.

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