Le premier acte de David fut de demander à Dieu ce qu'il devait faire. Sans hésiter, sa propre tribu le couronne roi. Son attitude envers les hommes de Jabès en Galaad était politique au sens le plus élevé, et pourtant était conforme à son attitude envers la maison de Saül.

L'esprit de Saül, qui était hostile à David, s'est perpétué en Abner, le cousin de Saül et capitaine de l'armée. Il se mit aussitôt à consolider la maison d'Israël autour de la maison de Saül. Ish-bosheth n'était qu'une marionnette entre ses mains. S'il est vrai qu'Abner ne désirait pas la royauté pour lui-même, il faut se rappeler que cela aurait été une mauvaise politique de sa part de rechercher cette position. Il était plus facile de rassembler le peuple autour d'un fils du roi mort.

Ainsi, le royaume n'était pas réellement celui de David. Il fallait le gagner, et sept ans s'écoulèrent avant son couronnement sur toute la nation.

Deux hommes remarquables ont dirigé des factions opposées dans la nation. Joab était un personnage étrange et rude, à la fois féroce et fidèle. Sa relation avec David forme une étrange image d'une amitié troublante. Il était une source perpétuelle d'inquiétude, et pourtant sa fermeté rugueuse séduisit naturellement le roi. D'un autre côté, Abner était fort, ingénieux et courageux. Comme on le verra plus tard, par sa propre confession, il avait lutté pendant toutes les années contre le hurlement du dessein de Dieu ; et pourtant, à certains égards, il était plus admirable que Joab.

Ici, nous avons le récit de la première bataille sous ces chefs, dans laquelle Joab a été victorieux, mais son frère Asahel a été tué. La mort d'Asahel entra comme du fer dans l'âme de Joab, qui ne s'est jamais reposé jusqu'à ce que sa vengeance soit satisfaite sur Abner.

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