Le prédicateur connaît expérimentalement la prospérité bien mieux que la pauvreté. De plus, par observation, il est plus familier avec les hommes riches qu'avec les hommes pauvres, et, par conséquent, il revient à une déclaration des douleurs des riches. Un homme possédant, ne peut pas posséder. Ne manquant de rien de tout ce qu'il désire, il ne peut cependant en manger. C'est-à-dire qu'il a en lui une envie et un désir qu'aucune de ces choses ne peut apaiser.

Si un homme était entouré d'enfants et pourtant n'avait pas de sépulture, il vaudrait mieux qu'il ne soit jamais né. Bien qu'il continue pendant deux millénaires et ne profite de rien pendant leur passage, quel avantage y a-t-il, car la mort est le but final ? Dans une phrase enceinte, il exprime le vide de la richesse. Le désir errant raconte l'histoire de la vie d'une tentative agitée de posséder le meilleur par l'utilisation des choses matérielles.

Après tout, l'homme est l'homme, et rien de plus, et il n'y a aucune valeur à se battre avec le Plus Puissant. Si l'après de la vie est incertain, qui peut dire ce qui est bon pour son expérience ? Evidemment la pensée du prédicateur est que la mar; un homme possède sous le soleil, plus il devient profondément conscient de la vanité et de la vexation de tout cela.

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