Le message que Jérémie a donné à la députation n'était pas suffisant. Il lui fut ordonné d'aller dans la maison du roi. Ce qu'il fit, et ce qu'il dit là occupe les chapitres suivants jusqu'au chapitre vingt-sept inclus.

Arrivé à la cour, il répéta d'abord plus longuement son appel au repentir et à l'avertissement. La voie de la repentance est la voie de la restauration. La voie de la désobéissance est la voie de la destruction.

Il passe ensuite en revue en trois mouvements l'histoire des trois prédécesseurs de Sédécias. Premièrement, concernant Joachaz, il déclara qu'il n'y avait pas lieu de pleurer Josias qui était mort, mais plutôt Joachaz (c'est-à-dire Shallurn), qui avait été emmené pour mourir en captivité. Passant au règne de Jojakim, il décrivit le péché de son règne injuste, caractérisé par l'injustice et l'oppression. Pour ce péché, il avait été jugé et chassé de Jérusalem. Pourtant, son influence était restée. Enfin, le prophète a décrit le destin du fils de Jojakim, Jojakin (Coniah), et sa raison.

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