La désolation totale les rattraperait pour que la mort soit choisie plutôt que la vie. Ce péché d'idolâtrie avait été aggravé par la terrible persistance du peuple. Si les hommes tombent, on s'attend naturellement à ce qu'ils se relèvent, s'ils errent, ils reviendront. Dans le cas de Jérusalem, cela n'avait pas été le cas, leur recul avait été perpétuel. Il n'y avait aucun signe de repentance. Le peuple ne connaissait pas l'ordonnance ou le jugement du Seigneur.

A cause de ce recul perpétuel, le jugement fut de nouveau prononcé, et avec le même soin le prophète déclara que la raison en était leur complète corruption, la fausse guérison de leur blessure par prophète et prêtre, et leur manque de honte. Le jugement devait donc être complet.

Le prophète a ensuite exprimé le cri du peuple en réponse à la perte. Elle se caractérisait d'abord par la rébellion contre l'action de Jéhovah, puis par le remords. Le message se termine par une nouvelle déclaration de la certitude et de l'imminence du jugement.

La tension du terrible message sur le prophète devint maintenant évidente alors qu'il répandait son âme en lamentations. Sa perplexité était grande, et il était conscient du roi offensé et du médecin qui ne guérissait pas, et dans son angoisse il s'écria : « Pourquoi m'ont-ils provoqué la colère ?

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