Job a maintenant fait un pas en avant dans sa réponse. Il était toujours sans solution. Celle de ses amis, il la répudiait totalement. Afin de préparer le terrain à la prononciation d'un serment solennel d'innocence, il s'est d'abord penché sur les jours passés et perdus afin de les comparer à sa condition présente.

Dans ce chapitre, nous avons sa description du passé. Il est introduit avec un soupir, Oh que j'étais comme dans les mois d'autrefois.

Cette condition est décrite d'abord dans sa relation avec Dieu. C'étaient des jours de communion au cours desquels Job était conscient de la vigilance et de la direction divines. Puis dans une phrase qui a en elle le sanglot d'une grande agonie, il se souvint de ses enfants-

Mes enfants étaient autour de moi.

Il parla ensuite de l'abondance de prospérité, et enfin de l'estime dans laquelle il était tenu par toutes les classes d'hommes, même les plus hautes. Le secret de cette estime est alors déclaré avoir été son attitude envers les hommes. Il était l'ami de tous ceux qui étaient dans le besoin. Vêtu de justice et couronné de justice, il administrait les affaires des hommes de manière à punir l'oppresseur et à soulager les opprimés.

Il a ensuite décrit sa conscience à cette époque. C'était un sentiment de sécurité et de force. Enfin, il est revenu à une contemplation de la dignité de sa position lorsque les hommes l'ont écouté et l'ont servi, et il était comme un roi parmi eux.

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