C'est le cri d'un homme de foi en grand péril. La nature émotionnelle est déplacée vers son centre même, et des marées de sentiments profonds déferlent dans son âme. Il a été cruellement trahi par son ami familier, qui semble avoir dirigé un complot contre lui. C'est vraiment une révélation de la façon dont la communion avec Dieu conduit finalement à la victoire de la foi.

Trois mouvements sont manifestes. La première est la peur. L'appel est fait à Dieu à partir d'une conscience de peur, de tremblement, d'horreur. Cette peur est si terrible que l'homme voudrait s'envoler et échapper à tout (versets Ps 55:1-8). Le cœur troublé éclate alors en fureur. La méthode de l'ennemi est si méchante que la colère de l'homme est suscitée, et il crie vengeance contre l'oppresseur (versets Ps 55:9-15).

Il fait alors appel à Dieu et déclare aussitôt qu'il est délivré. Le mal des méchants n'est pas moindre, mais, énoncé calmement à la lumière de Dieu, c'est un fardeau à jeter sur Lui, et la conviction qu'Il délivrera est créée. La peur ne conduit qu'au désir de fuir. Fury ne fait que souligner la conscience du mal. La foi seule crée le courage.

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