C'est une grande plainte, mais c'est une plainte de la foi. À peine une lueur de lumière se trouve partout. Le chanteur est assis au milieu de la désolation nationale et verse son âme à Dieu dans un appel passionné à son aide, et proteste contre son silence et son inactivité. Ce n'est pas le fils d'un athée, mais le gémissement d'un croyant. Il a une expérience passée de la puissance de Dieu et une conviction présente de celle-ci.

Les signes de ce pouvoir sont dans le jour et la nuit, en été et en hiver. Le seul endroit dont il semble être absent est le lieu de la détresse de son peuple. Le motif du plaidoyer du chanteur n'est finalement pas la détresse de ces personnes. C'est plutôt que l'ennemi reproche le nom de Jéhovah et le blasphème.

Dans cette plainte centrale, le nom Jéhovah, qui est toujours évocateur de l'Aide essentiel, émerge, et là seulement, dans le psaume. La conscience maîtresse du moment est celle de Dieu le Puissant, mais il y a cette connaissance plus profonde de Lui en tant qu'Aide des nécessiteux. Encore une fois, nous sommes reconnaissants qu'un tel psaume ait sa place ici, car il est si fidèle à de nombreuses expériences humaines. Quand le cœur est brûlant et agité, et qu'il semble que Dieu ait abandonné le sien, c'est un homme sage qui se tourne vers Dieu en chantant, même si le chant n'est qu'une plainte.

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