'Mais quand les Juifs ont vu les multitudes, ils ont été remplis de jalousie, et ont contredit les choses qui ont été dites par Paul, et ont blasphémé.'

Et le résultat de la « jalousie » des Juifs fut qu'au lieu d'entendre à nouveau Paul ( Actes 13:42 ), ils se levèrent et contredire tout ce qu'il disait, et « blasphèment », ce qui signifie probablement qu'ils cherchaient à discréditer le nom de Jésus et ce que Dieu avait fait selon l'enseignement de Paul. En d'autres termes, ne voulant pas être sauvés eux-mêmes et étant enveloppés dans l'étroitesse de leur propre pensée à propos de Dieu, ils ont attaqué le message de Paul et ont essayé de dissuader les Gentils de répondre et d'être sauvés. Comme c'était incroyable, et pourtant c'est arrivé. Ils ont vu une œuvre à leur époque et c'était trop pour eux avec pour résultat qu'ils se sont demandés et ont péri.

Paul dut reconnaître qu'une dispute massive menée de manière antagoniste ne ferait de bien à personne. Il devait reconnaître que ce n'était pas de leur faute. C'était de Dieu. Comme Pierre face au linge plein de bêtes impures qui avait été sanctifié par Dieu, ils étaient aussi appelés à choisir. D'un côté une synagogue sèche, antagoniste, spirituellement vide (tous les spirituels étaient déjà avec Paul et Barnabas), et de l'autre une multitude de « païens impurs » qui ont sans doute été touchés par Dieu.

Et ils savaient qu'ils ne pouvaient pas douter du choix qu'ils devaient faire. Ils n'avaient vraiment pas d'autre choix que de déserter la synagogue (par nécessité, pas par choix) et de prêcher aux Gentils, car la synagogue ne permettrait pas aux Gentils de se presser pour entendre la parole de Dieu. (Pas étonnant qu'il ait plus tard été horrifié par l'enseignement selon lequel ces Gentils convertis devaient alors devenir comme ces Juifs. Dieu lui enseignait ici une leçon importante qu'il n'avait pas réalisée auparavant).

C'était la première fois qu'ils étaient confrontés à ce choix difficile, mais ils reconnaissaient tous les deux qu'ils n'avaient pas d'alternative. S'ils devaient choisir entre être admis dans une synagogue calme, à moitié vide, étroite d'esprit, où leurs langues seraient attachées, et où ils n'obtiendraient plus d'audience, ou aller quelque part où ils pourraient proclamer la Bonne Nouvelle aux assoiffés et Gentils réceptifs, qui étaient incontestablement prêts à entendre et à répondre en grand nombre, il n'y avait qu'un seul choix qu'ils pouvaient faire. En effet, les Juifs avaient fait le choix pour eux.

Comment sa propre citation d'Habacuc a dû lui revenir. C'était en effet le travail à leur époque, ce qui était presque incroyable. Comment alors pourrait-il être de ceux qui se sont demandés et ont péri ?

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