« Et les licteurs rapportèrent ces paroles aux magistrats, et ils eurent peur en apprenant qu'ils étaient Romains, et ils vinrent les supplier, et quand ils les eurent fait sortir, ils leur demandèrent de s'éloigner de la ville.

Lorsque les magistrats apprirent que Paul et Silas étaient Romains, ils eurent peur. Ils ont reconnu qu'ils pouvaient également être accusés d'avoir agi contre le droit romain. Ainsi, ils sont venus et ont cherché à se réconcilier entre eux, ont publiquement arrangé leur libération et leur ont ensuite demandé de quitter Philippes. Le dernier était vraisemblablement pour empêcher de nouvelles actions de la foule afin que le bon ordre puisse être maintenu et que les Romains ne soient pas agressés. Il ne leur était pas interdit de revenir. La principale préoccupation était la loi et l'ordre.

Nous ne connaissons pas tous les détails des droits de la citoyenneté romaine, mais ils comprenaient certainement pour eux une protection contre les traitements infligés avec bonheur aux personnes de moindre importance. Vraisemblablement un citoyen romain portait avec lui une sorte de certificat afin de prouver son statut. D'autre part, comme tous le savaient, un appel à César n'était pas nécessairement à l'avantage de l'appelant, ainsi l'observation des règles était probablement principalement causée plutôt par le consentement et une peur théorique de ce qui pourrait arriver si un tel citoyen faisait appel. à César. D'autres cas de citoyens romains ayant été illégalement battus sont connus et désapprouvés, mais sans qu'aucune action centrale apparente n'ait été prise.

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