« Mais Paul leur dit : « Ils nous ont battus publiquement, sans condamnation, hommes qui sont Romains, et nous ont jetés en prison ; et nous chassent-ils maintenant en secret ? Non, vraiment, mais qu'ils viennent d'eux-mêmes et nous fassent sortir. '

Mais Paul a estimé nécessaire de tenir bon. Ils avaient, en tant que citoyens romains, été battus illégalement et avaient fait une honte publique. S'ils partaient comme ça, la disgrâce s'attacherait toujours à l'église locale. Cela doit maintenant être corrigé pour le bien de Lydia et des autres croyants. Il convient de noter que l'accusation portée contre eux comprenait le fait qu'ils s'étaient mal comportés envers les Romains. Paul veut donc que l'on sache publiquement qu'eux aussi étaient des Romains, ce qui rend l'accusation insensée.

C'était la première fois que des accusations étaient portées contre lui par des hommes se prétendant Romains, ce qui peut expliquer son premier usage de la défense. Cela a retiré de la situation toute suggestion que lui ou l'église soit anti-romain.

Il a donc insisté pour que les magistrats eux-mêmes soient mis au courant de la situation et viennent eux-mêmes les faire sortir. Leur emprisonnement a eu lieu publiquement. Leur libération comme innocente doit également être rendue publique.

Cette insistance sur le fait qu'une fois que les activités des chrétiens étaient correctement considérées, elles étaient constamment lavées de toute accusation d'inconduite est l'un des thèmes de Luc, en partie, bien sûr, parce que c'était vrai.

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