Romains. Saint Paul a hérité son droit de cité de son père ; il n'apparaît pas comment Silas l'a obtenu, peut-être par achat. Il n'y a aucune preuve que Silas était un homme libre de Rome. (Denis le Chartreux) --- Il était interdit par les lois Porcienne et Sempronienne, pour un citoyen romain d'être flagellé, à moins qu'il n'ait été également reconnu coupable d'un crime capital. Cicéron pro Rabirio. Facinus est vinciri civem Romanum : scelus verberari.

Identifiant. suite Verrem. Les Romains ont toujours été très jaloux de la dignité de leur cité. On ne peut qu'admirer l'étonnant désir de souffrance de saint Paul pour le nom de Jésus, en dissimulant une circonstance dont la dénomination même lui aurait épargné la cruelle flagellation qu'il a subie. S'il refuse maintenant de sortir secrètement de la prison, c'est pour défendre son honneur et pour éviter le scandale que ressentiraient naturellement les nouveaux convertis en voyant leur maître traité en criminel.

Il a illustré dans ce cas le principal de Saint-Augustin ; "Nos vies sont nécessaires pour nous-mêmes, mais notre réputation pour les autres." (Haydock) --- Estius déclare que Silas était aussi un citoyen romain, et que de cette circonstance il a probablement reçu un nom romain, comme Paul l'a fait. Car dans d'autres parties de l'Écriture, nous le trouvons appelé Silvanus. (2 Corinthiens i. 19.) et au début des deux épîtres aux Thessaloniciens.

--- Pas si; mais qu'ils viennent, &c. Saint Paul s'est soumis patiemment à être fouetté de la manière la plus honteuse et la plus cruelle, ce qu'il aurait pu facilement empêcher ou arrêter, en disant que je suis citoyen romain. Ensuite, lorsqu'on voulait le mettre en liberté, il réclame son privilège, il fait peur à tous les magistrats ; ils courent lui demander pardon et le supplient en toute civilité de quitter la ville, ce qu'il ne juge pas à propos de faire, jusqu'à ce qu'il ait rendu visite à ses frères et amis. (Avec H)

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