'Et quand il lui eut donné la permission, Paul, debout sur l'escalier, fit signe de la main au peuple, et quand il y eut un grand silence, il leur parla en hébreu, disant:'

Reconnaissant la qualité de Paul, et profondément intrigué, le capitaine en chef a donné sa permission. Ce n'était clairement pas un captif ordinaire et il était intéressé d'entendre ce qu'il voulait dire. Cela aiderait peut-être aussi à établir la vérité. Et il n'avait pas l'habitude que des captifs demandent la permission de parler à ceux qui les avaient attaqués.

Alors Paul se tint sur l'escalier et fit signe au peuple comme un orateur. Un grand silence s'abattit sur la foule. Lorsqu'ils virent la silhouette meurtrie et ensanglantée, dont ils cherchaient la mort, se tourner de façon tout à fait inattendue pour leur parler avec le geste d'un orateur, ils furent stupéfaits. C'était la dernière chose à laquelle ils s'étaient attendus. Nous pouvons voir ce silence comme l'œuvre du Saint-Esprit agissant à travers Paul. Ou nous pouvons le voir comme la réaction d'un peuple soudainement pris au dépourvu par une tournure inattendue des événements, et abasourdi jusqu'au silence.

Ou bien comme les deux. Nous pouvons bien voir que la vue de Paul et ce qu'ils lui avaient fait ont fait que beaucoup d'entre eux se sont soudainement arrêtés dans leur élan, tandis que les honnêtes d'entre eux étaient amenés à réfléchir à ce qu'ils avaient fait.

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