" Et ils lui dirent : " Nous n'avons reçu aucune lettre de Judée à ton sujet, et aucun des frères n'est venu ici pour rapporter ou dire du mal de toi. " '

Ils l'ont alors informé qu'aucune lettre n'était arrivée dans les synagogues le concernant, et qu'aucun visiteur n'était venu rapporter quoi que ce soit ou dire du mal de lui. En ce qui les concernait, il était clair. Leurs paroles semblent suggérer que ce serait ainsi qu'ils aimeraient que cela reste. Ils ne voulaient plus de problèmes avec les autorités romaines. Ils en avaient assez sous Claudius. Notons qu'ils se méfient et lui accordent le bénéfice du doute. Ils prétendent seulement n'avoir eu aucune plainte officielle. Ils ne parlent pas de « rumeurs » privées. Quant à ceux-là, ils étaient prêts à attendre et à voir.

La nouvelle qu'aucune accusation n'avait été transmise dut le surprendre, car il se serait attendu à ce que les Juifs de Jérusalem fassent des efforts pour porter des accusations contre lui à Rome. Ils avaient eu suffisamment de temps. S'ils ne le faisaient pas dans les dix-huit mois, les charges retenues contre lui seraient probablement abandonnées faute de preuves.

Si nous n'avions eu que cela, nous aurions pu supposer qu'il y avait simplement eu un retard dans le passage des messagers. Après tout, il lui avait fallu, à lui et à ses compagnons de voyage, un bon moment pour faire le voyage, bien que des accusations auraient pu quitter Césarée plus tôt que lui. Mais Luc décrit ensuite le passage de deux ans, et l'impression qui nous est donnée est qu'il n'y avait toujours pas d'accusations contre lui.

Cependant, cela ne devrait pas nécessairement nous surprendre. Ils l'avaient chassé de Palestine, et c'était une chose de porter des accusations non étayées par des preuves à un gouverneur de province sur qui ils pouvaient s'appuyer, c'en était une autre de les traduire devant César. Cela pourrait les discréditer là où cela comptait.

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