Le BIEN-AIMÉ continue.

« Comme tu es belle et douce, ô amour, pour les délices ! C'est ta taille comme celle d'un palmier, Et tes seins comme ses grappes. J'ai dit, je monterai dans le palmier, je saisirai ses branches, Que tes seins soient comme des grappes de vigne, Et l'odeur de ton haleine comme des pommes, Et ta bouche comme le meilleur vin --. "

Il décrit maintenant sa beauté sculpturale et la compare à un palmier, avec ses seins comme des noix de coco, afin qu'il puisse faire briller l'arbre et goûter à ses délices en saisissant ses branches ; ou comme des grappes de raisin sur la vigne. Et il termine sa photo idyllique par une description de la douceur de ses seins, et du fait que sa bouche est comme le meilleur vin. C'est à ce moment que sa femme reprend alors le thème.

Bien que nous puissions trouver ces longues descriptions un peu exagérées, le peuple d'Israël, lors de ses fêtes, se réjouissait sans aucun doute de cette description théorique d'eux-mêmes aux yeux du Seigneur, car elle décrivait son plaisir en eux. (Nous disons théorique car cela ne s'appliquait strictement qu'aux justes d'entre eux). Les mêmes descriptions, bien sûr, s'appliquent à nous. Nous aussi pouvons nous réjouir des descriptions, mais nous devons nous rappeler que nous ne sommes beaux à ses yeux que si nous sommes vraiment à lui, et cela se révèle dans nos vies. Ce n'est qu'alors qu'il peut grimper et partager nos fruits.

Sa JEUNE FEMME reprend le rythme de son mari et lui répond (notez l'emploi de « ma bien-aimée » qui indique le changement).

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