« Nebucadnetsar répondit et leur dit : « Est-il juste, ô Shadrac, Meshach et Abednego, de ne pas servir mon dieu, ni d'adorer l'image d'or que j'ai érigée ? Maintenant, si vous êtes prêt pour qu'au moment où vous entendez le son du cor, de la flûte, de la harpe, du sacbout, du psaltérion et du dulcimer, et de toutes sortes de musique, vous vous prosternez et adorez l'image que j'ai faite - mais si vous n'adorez pas, vous serez jeté à l'heure même au milieu d'une fournaise ardente, et qui est ce Dieu qui vous délivrera de mes mains ?

Cela en dit long sur l'estime dans laquelle ces hommes étaient tenus qu'on leur ait donné une seconde chance. Ils auraient facilement pu être sommairement mis à mort. Il avait aussi du respect pour leur Dieu, car il savait qu'il était un révélateur de secrets. Mais c'était une toute autre affaire qu'Il les délivrât d'une fournaise ardente. Ils ont donc dû faire le choix. Soit au signal donné, ils tombent et adorent l'image d'or, soit dans la fournaise ils sont allés sans pitié. Il ne tolérerait pas la désobéissance, qui était à la fois une rébellion contre l'État et une insulte à son dieu. C'était à eux.

Ses paroles suggèrent qu'il y avait eu une discussion sur la question, car il connaissait clairement la raison de leurs objections. C'était leur Dieu étrange mais puissant. Mais ils devaient se rappeler que lui et son dieu étaient les vainqueurs, et ils devaient donc se soumettre à eux.

Remarquez l'accent mis sur la source de l'idole. 'Ce que j'ai mis en place --- que j'ai fait.' Ce n'était pas un dieu agissant en toute indépendance, c'était un morceau de métal qui était là à la suite des décisions de Nabuchodonosor. C'était une chose faite par l'homme, peu importe à quel point l'homme peut être supérieur (comparez Ésaïe 44:17 ).

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