« Celui qui me hait, hait aussi mon Père. Si je n'avais pas fait parmi eux des œuvres comme personne d'autre n'en a fait, ils n'auraient pas eu de péché, mais maintenant ils ont tous deux vu et haï mon Père et moi. »

Il ne doit y avoir aucun doute à ce sujet, dit Jésus. Celui qui hait Celui qui est un vrai révélateur du Père hait aussi le Père. Jésus a pleinement révélé le Père ( Jean 14:7 ). Donc, le haïr, c'est haïr le Père tel qu'il est réellement. Et Il a révélé le Père dans une vie vécue, dans l'enseignement donné, dans des œuvres de compassion et de guérison, en ressuscitant les morts, d'une manière qu'aucun autre n'a jamais faite.

Ils sont donc sans excuse. Ce n'est qu'en fermant délibérément les yeux sur la vérité qu'ils peuvent refuser de l'entendre, et ce faisant, ils se rendent plus pécheurs et plus rancuniers, parce qu'en dessous quelque chose les avertit qu'ils ont tort. Et cela doit aboutir soit à la repentance, soit à la haine. Ce sera toujours la réaction de l'homme à la vérité de Dieu. (Mais nous devons être sûrs que c'est la vérité de Dieu qu'ils détestent, et non notre arrogance ou notre manque de considération).

Nous remarquons à nouveau combien Jésus se lie étroitement avec le Père. L'avoir connu, c'est connaître le Père ( Jean 14:7 ). L'avoir vu, c'est avoir vu le Père ( Jean 14:9 ). Ceux qui sont aimés du Père sont également aimés de Lui ( Jean 14:21 ).

Si un homme aime Jésus, le Père l'aimera, et Jésus et le Père viendront habiter en eux ( Jean 14:23 ). Et maintenant les hommes le haïssent à la fois Lui et Son Père. Il ne fait aucun doute que ce lien continuel de Lui-même avec le Père met Jésus « du côté divin de la réalité ». Personne d'autre qu'un égal n'aurait pu ainsi s'associer au Père.

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