« Gédéon et les cent hommes qui étaient avec lui, est venu à l'extrémité du camp au début de la veille du milieu, quand ils venait de placer la montre, et ils ont fait sauter les cornes du bélier et brisait les pichets qui étaient dans leurs mains, et les trois compagnies sonnèrent des cornes de bélier, et brisèrent les cruches, et tinrent les torches dans leur main gauche et les cornes de bélier dans leur main droite pour souffler avec elles, et elles crièrent « L'épée de Yahvé et de Gédéon.'

Ainsi, les hommes d'Israël se sont glissés silencieusement dans l'obscurité juste après 22h00 (22h00, la veille du milieu était d'environ 22h00 à 2h00 du matin), quand la plupart dormaient ou somnolaient en prévision de bataille à venir. La nouvelle montre venait juste de s'allumer, alerte et nerveuse, et soudain il y eut le gémissement d'une seule corne de bélier, puis la zone autour du camp s'anima de signes d'une attaque nocturne, avec des cornes de bélier répondant et des torches allumées. Les attaques nocturnes étaient toujours dévastatrices, car dans l'obscurité, il n'était pas toujours possible de dire qui était qui, et les figures dans l'obscurité semblaient multipliées et pouvaient être amies ou ennemies.

Ainsi, d'abord, les cornes du bélier retentirent, faisant écho dans la nuit, attirant l'attention sur les vastes zones d'où venaient les attaques, puis les cornes de leurs cordes tombèrent tandis que les cruches, qui seraient en terre et facilement brisées, étaient brisées. Cela ferait un bruit troublant dans l'obscurité alors qu'ils les heurtaient probablement les uns contre les autres, et les torches seraient alors levées et agitées, s'enflammant.

Laissant tomber les jarres brisées, ils saisiraient à nouveau leurs cornes de bélier et donneraient une nouvelle série de coups, et agiteraient leurs torches et crieraient leur cri de guerre, « Pour Yahvé et pour Gédéon ». Les torches seraient des chiffons imbibés d'huile sur un bâton, ou d'une autre forme de matériau inflammable. Ils ne brilleraient que doucement dans les cruches jusqu'à ce qu'ils soient exposés et agités dans l'air. L'effet global sur une large zone peut être imaginé.

La confédération madianite, déjà énervée par l'activité de Yahvé, se demande ce qui va les frapper et panique. Le redoutable Gideon, désormais développé dans leur esprit en un héros mythique, était là.

Les sentinelles sonneraient probablement leurs propres cors, et certaines courraient vers les tentes des commandants. Des silhouettes se déplaçaient dans l'obscurité avec des épées dégainées, rejointes par d'autres laissant leurs tentes prêtes pour une attaque, certaines portant des torches. Les craintifs, énervés, pensaient à l'évasion, d'autres à la préparation au combat, et couraient vers leurs chameaux avec des armes prêtes à l'emploi. Le résultat fut qu'à mesure que des silhouettes sombres sortaient de l'obscurité du camp, elles commencèrent à se voir comme des ennemis et à se couper les unes les autres, et comme la lame s'entrechoquait avec la lame, cela se traduirait par une panique supplémentaire. L'ennemi était parmi eux !

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