« Alors le souverain sacrificateur déchira ses vêtements en disant : « Il a blasphémé, qu'avons-nous encore besoin de témoins ? Voici, maintenant vous avez entendu le blasphème. Qu'est-ce que tu penses?" Ils répondirent et dirent : « Il est digne de mort. '

Ce que Jésus avait dit était suffisant pour le Souverain Sacrificateur et la compagnie assemblée. Dans un geste dramatique, le Grand Prêtre déchira ses vêtements, une manière courante d'indiquer une grande agitation, et la répudiation de ce qui a été dit. Et il se peut bien qu'il ait été véritablement consterné. Si Jésus avait été un trompeur, il aurait eu le droit de l'être. Là où ils ont tous échoué, c'est dans leur incapacité à reconnaître la vérité de la question et le fait que par sa vie, son enseignement et ses actes de pouvoir, il avait justifié la revendication. Comme beaucoup de modernes, ils refusèrent même de lui donner une chance.

Puis il déclara que les témoins n'étaient plus nécessaires puisque l'accusé s'était déclaré coupable de sa propre bouche. Il était clairement coupable de blasphème. Et cela le rendait digne de mort. L'accusation de blasphème, cependant, a été exagérée. Jésus n'avait pas utilisé le Nom de Dieu à la légère, en effet Il avait pris soin de ne pas l'utiliser du tout. Et ainsi, il ne pouvait pas véritablement être accusé de blasphème. Mais ils sentaient que ce qu'Il avait dit leur suffisait. Ils n'étaient pas trop préoccupés par les subtilités de la situation. Cela leur a permis de le déclarer digne de mort, et c'était ce qui comptait. Et tous les présents semblaient d'accord.

Ils auraient sans doute été choqués par ce qu'il avait dit. A leurs yeux, les hommes profondément religieux ne parlaient pas ainsi (ils ne le faisaient pas eux-mêmes). Et en l'occurrence, cela leur a donné le verdict qu'ils voulaient, de sorte qu'ils ont sans doute senti que Jésus avait fait leur jeu. En fin de compte, ce fut le verdict des politiciens qui avaient été déterminés à obtenir ce qu'ils voulaient, et étaient heureux maintenant qu'ils l'avaient obtenu.

Cependant, ce n'était toujours pas suffisant. Une accusation de blasphème pourrait impressionner le Sanhédrin, mais elle ne suffirait pas à forcer Pilate à agir. Il ne serait intéressé que par une accusation civile. Il se souciait peu du blasphème contre le Dieu des Juifs. En fait, il s'y est sans doute livré lui-même en privé. Là où cela a renforcé leur main, c'était en se justifiant par la suite devant le peuple et aussi en leur permettant de convaincre un rassemblement ultérieur de tout le Sanhédrin ( Matthieu 27:1 ) qu'il fallait se débarrasser de lui.

« Ils ont répondu et ont dit : « Il est digne de mort ». Il est à noter qu'aucun vote n'a eu lieu. Il ne s'agissait que de l'enquête préliminaire pour établir le cas, ce qui pourrait donc aider à expliquer pourquoi les procédures officielles n'étaient pas absolument requises ou suivies. C'était la conviction par acclamation de gens qui étaient contre Lui depuis le début.

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