'Et quand il a été accusé par les principaux sacrificateurs et les anciens, il n'a rien répondu.'

Les procureurs et les témoins à charge ont ensuite porté leur affaire devant Pilate. La responsabilité incombe à nouveau directement aux prêtres en chef et aux anciens. Mais à la stupéfaction de Pilate, Jésus ne répondit absolument pas. Plus ils criaient, plus le silence de Jésus était fort. C'était comme si ce prisonnier battu et lié regardait ses accusateurs avec dédain parce qu'il était pleinement conscient que toutes leurs accusations étaient fausses.

Il n'a certainement pas donné l'apparence d'être ni un insurrectionnel fervent, ni un malfaiteur truculent. Et Pilate, qui avait de l'expérience en la matière, reconnaissait aussi la faiblesse de leur cas. Il était parfaitement conscient du genre de personnes qu'ils étaient, ayant presque certainement noté quels membres du Sanhédrin étaient activement présents, ce qui lui en disait probablement beaucoup. Et il savait qu'ils ne s'étaient pas donnés tout ce mal contre d'autres insurgés. Mais il ne comprenait toujours pas pourquoi Jésus ne disait rien. Avant lui, les gens n'avaient pas l'habitude de rester là dans un silence digne. Ils ont généralement grincé des dents et ont supplié.

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