1 Corinthiens 13:11

La virilité chrétienne.

I. Considérez notre amour des plaisirs de la vie. Je suis prêt à admettre qu'il existe un amour innocent du monde, innocent en soi. Dieu a fait le monde, et a sanctionné la forme générale de la société humaine, et nous y a donné d'abondants plaisirs. Je ne dis pas des plaisirs durables, mais encore, tant qu'ils sont présents, vraiment des plaisirs. Il est naturel que les jeunes regardent avec espoir la perspective qui s'offre à eux.

Ils s'imaginent s'élever dans le monde, distingués, courtisés, admirés, s'assurant de l'influence sur les autres et récompensés par une position élevée. Jacques et Jean ont fait un tel rêve lorsqu'ils ont supplié Christ de s'asseoir à ses côtés dans les endroits les plus honorables de son royaume. Or, de tels rêves peuvent difficilement être qualifiés de péchés en eux-mêmes et sans référence au cas particulier ; car les dons de richesse, de pouvoir et d'influence, et bien plus encore de confort domestique viennent de Dieu, et peuvent être religieusement améliorés. Mais, bien qu'elles ne soient pas directement blâmables, elles sont enfantines chez un chrétien qui a des vues infiniment plus élevées pour occuper son esprit, et comme enfantines excusables seulement chez les jeunes.

II. Mais il y a d'autres vues et habitudes puériles que nous devons repousser pendant que nous assumons la pleine profession de chrétien, et celles-ci, pas aussi exemptes de culpabilité que celles qui ont déjà été remarquées ; comme l'amour de l'étalage, l'avidité des louanges du monde et l'amour du confort et du luxe de la vie. Prenons pour acquis, comme une vérité qu'on ne peut nier, que rompre avec le monde et faire de la religion notre premier souci, c'est seulement cesser d'être des enfants ; et encore, qu'en conséquence, ces chrétiens qui sont arrivés à maturité, et pourtant ne font même pas tant que cela, sont en présence des anges de Dieu un spectacle odieux et contre nature et une moquerie du christianisme.

Dieu ne connaît ni variabilité, ni ombre de retournement ; et lorsque nous dépassons notre enfance, nous nous approchons, même faiblement, de sa ressemblance, qui n'a ni jeunesse ni âge, qui n'a ni passions, ni espoirs, ni craintes, mais qui aime la vérité, la pureté et la miséricorde, et qui est suprêmement béni, parce qu'il est suprêmement saint.

JH Newman, Parochial and Plain Sermons, vol. je., p. 336.

Connaissances présentes et futures.

I. Notre amour présent est exactement le même que notre amour futur ; il n'en diffère qu'en degré. Mais notre connaissance ici est tout à fait d'une nature différente de celle que nous devons avoir plus tard. Pour l'instant nous ne savons rien. Nous ne connaissons les choses que par leur reflet ; il n'y a aucune connaissance directe de quoi que ce soit; nous n'en sommes pas encore capables. C'est comme voir l'objet dans un miroir. Et rappelez-vous que les anciens, n'ayant pas de verre, n'avaient que du métal, et donc des miroirs indistincts. Nous voyons des reflets, pas des réalités, et ces reflets à travers le support dans lequel nous les regardons, confus ou, comme c'est le cas dans l'original, criblé.

II. Quels sont les devoirs pratiques qui doivent naître du fait de l'insuffisance décidée des connaissances humaines ? (1) Apprenons d'abord que notre province est plus d'amour que de connaissance. Nos connaissances sont essentiellement et intentionnellement limitées. Il nous est donné en vertu d'une restriction prescrite. Mais l'amour n'a pas de limite. (2) Voyant que notre savoir se veut très petit, veillons à le tenir modestement.

Car ce n'est pas l'unité de la connaissance, mais l'intégrité de la charité, qui doit tenir ensemble l'Église. Va-t-on se battre pour le miroir, alors que chacun devrait s'aider l'un l'autre à le regarder de plus près, et tracer les fines lignes de vérité que Dieu montre aux yeux qui veillent ? (3) Et n'oublions jamais que cette imperfection qui abaisse toute science, tant humaine que divine, fait partie du grand dessein de Dieu en référence à un autre monde.

Là, tout homme saura, ce que le chrétien a déjà commencé à voir un peu, que ce monde n'est qu'une ombre, que ce que nous ne voyons pas est la substance, et que tout ce que nous regardons est une simple ombre des substances invisibles. Commencez, dès que vous le pouvez, à vous occuper de ce monde comme de la substance et de ce monde comme de l'ombre.

J. Vaughan, Cinquante Sermons, 5e série, p. 168.

Références : 1 Corinthiens 13:11 : 1 Corinthiens 13:11 . J. Burton, Christian Life and Truth, p. 94 ; Chaire de l'Église d'Angleterre, vol. III., p. 158 ; Le mensuel du prédicateur, vol. ii., p. 250 ; T. Arnold, Sermons, vol. ii., p. 31 ; Ibid., vol. iv., p. 8, 16.

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