1 Jean 4:17

La peur de la mort.

I. L'esclavage de la peur de la mort n'est-il pas le seul et lourd fardeau de la vie ? Je ne veux pas dire que la peur de notre propre mort individuelle est une peur constamment présente. Il peut arriver que rarement consciemment à l'esprit. Mais bien que la perspective et la pensée soient bannies, l'esclavage demeure. La faim d'une âme se fait sentir, bien que l'attention soit distraite de son existence. Une vie occupée seulement sur les choses qui périssent sent reposer lourdement sur elle un fardeau ; et ce fardeau est l'esclavage de la peur de la mort.

La lassitude d'une vie mondaine est en partie une fatigue corporelle et mentale, mais c'est plus que cela : c'est la protestation d'un esprit qui était destiné à autre chose. Avoir oublié la mort, l'avoir mise hors de vue, hors de nos comptes, est en soi la mort la plus complète. L'ennemi ne doit pas être vaincu en fermant les yeux sur lui. C'est un conquérant qui ne doit être chassé que par un autre conquérant.

II. Saint Jean dans notre texte déclare que la peur a un pouvoir de conquérant ; il peut infliger des tourments. C'est un pouvoir qui a besoin d'un autre pouvoir plus fort pour l'exorciser. Ce pouvoir de la grâce est « l'amour parfait ». Dans cette épître, saint Jean ne parle pas vaguement et sentimentalement de l'amour. Il le relie directement à la bonté de Dieu envers nous et à nos devoirs d'enfants du Père. Et à mesure que l'amour grandit, la peur, la peur qui a tourmenté la peur, c'est-à-dire de le trouver un Dieu de haine dans l'autre monde que nous avons trouvé, par une expérience bénie, pour être un Dieu d'amour en cela devient intenable. .

Elle est chassée de l'âme par les racines étendues de l'affection et de la confiance, car tant qu'elle demeure, elle est l'ombre persistante de l'infidélité. L'amour n'est pas la grâce qui a rendu l'obéissance superflue ; c'est un sentiment qui, comme le serpent d'Aaron, a englouti tout le reste, qui a pris en lui, absorbé, devoir et obéissance, comme des offrandes inconscientes et spontanées de la volonté.

A. Ainger, Sermons in the Temple Church, p. 101.

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