1 Pierre 3:20

Les deux baptêmes.

I. Le salut de Noé par l'eau. Vous connaissez le récit de la Genèse. Pierre ne récapitule pas les faits, mais y fait allusion comme bien connus. Huit âmes ont été sauvées dans l'Arche et par l'eau. Dieu aura une semence pour le servir tant que le soleil et la lune dureront. À cette fin, il a choisi Noé et sa famille comme vases pour conserver et transmettre la connaissance de son nom. Si la puissance divine n'était pas intervenue, le dernier reste de la justice aurait bientôt été submergé par la marée toujours croissante du péché.

Cela concernait les plans et l'honneur de Dieu que cela devrait être empêché, et donc Noé a été sauvé par l'eau ! Le Seigneur a sauvé Noé comme il a l'habitude de sauver les siens de tout temps : en détruisant les ennemis qui étaient prêts à le dévorer. Noé a été sauvé par le baptême, un baptême qui a lavé la saleté du monde et l'a laissé libre.

II. Le salut des chrétiens par le baptême est comme le salut de Noé par les eaux du déluge. Nous nous approchons maintenant pour contempler une plus grande vue. Nous contemplons maintenant la rédemption opérée par Christ et appréciée par son peuple. Nous sommes sauvés par le baptême ; et ce salut est comme la délivrance opérée jadis pour Noé par le déluge. (1) C'est une vision tout à fait étroite et inadéquate qui considère l'enfer comme le danger et le ciel comme la délivrance.

Le danger est le péché, et la délivrance est le pardon. Votre âme, entourée de ses propres péchés, est comme Noé au milieu de l'ancien monde. S'ils ne sont pas détruits par une inondation, ils vous détruiront. (2) La délivrance. C'est aussi comme celui de Noé. Nous sommes sauvés par un déluge. Nous sommes sauvés par le baptême. Qu'entend-on par baptême ? "La réponse d'une bonne conscience envers Dieu." C'est la purification de la conscience de sa culpabilité, de sorte que lorsque Dieu fait une inquisition pour le sang, Il n'y trouve ni tache ni ride, de sorte que la conscience, lorsqu'elle est posée à la question, répond : « Paix ! » au défi du juge. C'est en étant en Christ que nous pouvons être purgés de nos péchés, et pourtant être nous-mêmes sauvés.

W. Arnot, Racines et fruits, p. 197.

Continue après la publicité
Continue après la publicité