2 Rois 5:10

I. La guérison de Dieu nous met tous au même niveau. Naaman voulait être traité comme un grand homme qui se trouvait être un lépreux ; Elisée le traita comme un lépreux qui se trouvait être un grand homme. Le christianisme écarte toutes les différences superficielles des hommes et va dans son traitement d'eux directement aux ressemblances centrales, les choses qui dans toute l'humanité sont identiques. Dans la sagesse et la miséricorde, le christianisme traite tous les hommes comme des pécheurs, ayant principalement besoin d'être guéris de cette maladie.

II. La guérison de Dieu met les messagers de la guérison bien à l'arrière-plan. La position du prophète dans notre histoire fait ressortir très clairement la position qu'occupent tous les ministres chrétiens. Ce ne sont que des hérauts ; leur personnalité disparaît ; ils ne sont qu'une voix. Tout ce qu'ils ont à faire est de mettre les hommes en contact avec la parole de commandement et la promesse de Dieu, puis de disparaître.

III. Le remède de Dieu ne veut rien de vous que le prendre. Les Naamans de toutes les générations, qui étaient désireux de faire quelque chose de grand, ont trébuché et se sont détournés de cet Évangile qui dit : « C'est fini. "Ce n'est pas par les œuvres de justice que nous avons faites, mais par sa miséricorde, il nous a sauvés."

A. Maclaren, Christian Commonwealth, 24 septembre 1885 (voir aussi Sermons in Manchester, 3e série, p. 241).

Références : 2 Rois 5:10 . Le mensuel du prédicateur, vol. iv., p. 146. 2 Rois 5:11 . Spurgeon, Sermons, vol. xx., n° 1173.

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