Apocalypse 4:2

La révélation du Dieu trinitaire et sa diffusion.

I. La forme que le Prophète et l'Apôtre virent assis sur le trône céleste était d'une couleur de flamme claire et brillante, en partie rouge comme la sardine, ou, pour utiliser un terme moderne, la cornaline, et en partie de la teinte plus claire de l'ambre jaune . La vérité symbolisée dans cette apparition est ainsi exposée en termes clairs par l'Apôtre des Hébreux : « Notre Dieu est un feu dévorant. Le premier attribut sous lequel Dieu se présente à une âme qu'il se propose de renouveler et de sanctifier est celui d'une sainteté transcendante claire et brillante ; Il sera connu d'abord comme un Dieu avec qui le mal moral ne peut habiter, qui ne peut supporter, chez ceux qui s'approchent de lui, une seule tache d'impureté.

Nous ne pouvons qu'admettre que, si horrible que soit la perfection immaculée du caractère divin au regard d'un pécheur, elle est pourtant extrêmement brillante et glorieuse. Le jaspe et la pierre de sardine, bien que l'œil infirme de l'homme ne puisse supporter de les contempler lorsqu'ils clignotent et s'allument au soleil, sont pourtant d'une teinte extrêmement belle et brillante.

II. C'est le Médiateur entre Dieu et l'homme, même le Seigneur Jésus-Christ, « qui est notre espérance », qui nous est ici symbolisé sous le bel et approprié emblème d'un arc-en-ciel d'émeraude. Quel doux rafraîchissement pour les globes oculaires endoloris de se reposer un instant sur un vert émeraude, la couleur même qui, lorsque la puissance de la vue est affaiblie, est faite pour la conserver ! Dans l'existence de la lumière, l'existence de l'arc-en-ciel est impliquée ; car qu'est-ce que l'arc-en-ciel sinon la lumière réfléchie par les gouttes de pluie ? Et qu'est-ce que le Seigneur Jésus, considéré comme une Personne divine incarnée, mais Dieu reflété dans le milieu infirme d'une virilité pure comme du cristal ?

III. "Sept lampes de feu allumées devant le trône." Le feu, nous le savons, est un emblème constant du Saint-Esprit. Le Saint-Esprit est cette personne dans le Jéhovah trinitaire dont la fonction est de sanctifier l'esprit de l'homme, non pas d'un homme, mais de plusieurs, de demeurer dans l'Église, mais pas dans une Église locale, mais dans toutes les branches de l'Église. Église universelle. Considéré dans son caractère de bureau distinct de son essence, il est multiforme ; et à sa multiformité le texte atteste.

EM Goulburn, Sermons occasionnels, p. 267.

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