Colossiens 3:21

La formation chrétienne des enfants.

I. L'homme a assez d'ennemis à l'intérieur ; la corruption de toutes sortes est profondément enracinée dans le cœur humain, et, tôt ou tard, surgit et se manifeste sous diverses formes, selon différentes dispositions naturelles. Et c'est une chose relativement rare que des tendances pécheresses se manifestent pour la première fois dans la vie mûre. Toutes les mauvaises tendances de la nature d'un enfant se seront manifestées sans équivoque avant qu'il n'ait échangé la maison de son père contre la grande scène du monde.

Si des dispositions comme les nôtres ont été trouvées chez nos enfants, ce fut l'effet de notre mauvais exemple ; le péché des vieux entraînait celui des jeunes. Ou, s'ils ont des défauts opposés aux nôtres, c'est généralement la résistance du mal dont nos défauts les menacent qui pousse les leurs à l'activité. Il n'est pas inhabituel chez nous, parents, lorsque nous nous lassons de lutter, d'abandonner toute formation pieuse et de laisser les enfants faire leur propre chemin. Si seulement nous protégeons nos enfants de ne pas se méfier de nous, tout s'arrange, mais si nous sommes tombés dans cet état malheureux, cela entraîne la ruine et la perte de toutes nos relations avec eux.

II. Considérez ce que, selon la nomination de Dieu, les jeunes doivent être pour nous. Il n'y a que les enfants, joyeux et insouciants, qui peuvent diffuser autour de nous l'atmosphère d'oubli du monde qui nous est si nécessaire. Ce sont eux qui, lorsque nous revenons au cercle familial, ne voient sur nos visages que notre joie d'y être à nouveau, et sentent à eux seuls que nous leur avons manqué et que nous nous retrouvons à présent.

Ce bonheur est, bien sûr, perdu pour celui dans la maison duquel les jeunes cœurs ont été aigris ; car il ne trouve à l'attendre chez lui que des difficultés plus pénibles que celles qu'il a laissées. Lorsque nous provoquons et aliénons nos enfants, eux et nous perdons le meilleur de notre vie ensemble. Et comme eux, de leur côté, peuvent le mieux se prémunir contre toute amertume croissante par une obéissance respectueuse, selon le premier commandement avec promesse, soyons, de notre côté, inlassables dans cet amour d'abnégation envers eux, qui ne cherche pas le nôtre. plaisir et avantage, mais le leur, et qui a sa récompense directe dans l'éclat et la paix que la compagnie des jeunes apporte si naturellement quand il n'y a pas de bocaux et de malentendus.

F. Schleiermacher, Sermons choisis, p. 146.

Références : Colossiens 3:23 ; Colossiens 3:24 . G. Salmon, Gnosticisme et Agnosticisme, p. 243. Colossiens 3:24 . Spurgeon, Soir par Soir, p.

348 ; Ibid., Sermons, vol. xx., n° 1205. Colossiens 4:1 . W. Braden, Christian World Pulpit, vol. vii., p. 140. Colossiens 4:2 . Spurgeon, Matin par Matin, p. 2 ; Ibid., Sermons, vol. vii., n° 354.

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