Ésaïe 32:17

I. Isaiah était un vrai patriote; c'était un homme du caractère moral le plus pur et de la foi la plus absolue en Dieu. Cela lui brisait le cœur de voir la dégradation de ses compatriotes ; il vit que s'il y avait un Dieu dans le ciel qui gouvernait le monde selon des principes de justice, une condition sociale d'une nation telle qu'Israël devait alors entraîner ce que les hommes de son temps appelaient le jugement. Il vit l'impitoyable Assyrien masser ses troupes, et de ce côté la désolation menaçait de venir ; ils seraient un trouble pendant de nombreux jours et de nombreuses années, jusqu'à ce que la nation soit régénérée par un nouvel et meilleur esprit répandu sur eux d'en haut ; jusqu'à ce que les hommes soient estimés à leur juste valeur ; jusqu'à ce que les frivolités de la vie à la mode aient cédé la place à un objectif sérieux, et que l'œuvre de la justice ait apporté la paix,

II. Quiconque a lu avec attention les paroles de ces vieux prophètes hébreux n'a guère pu manquer d'être frappé par ce que nous pouvons appeler, dans le sens le plus élevé du terme, leur ton et leur caractère politiques. Ils voulaient purifier la vie morale de la nation à sa source. Ils essayèrent de réveiller leur âge à des rêves apaisants mais faux, que demain serait comme aujourd'hui, et beaucoup plus abondant.

III. Il y a trois choses dont quand l'Esprit est venu, Il devait réprimander le monde de péché, de justice et de jugement. Ma foi est que les péchés nationaux amènent ce que les anciens prophètes hébreux appellent des jugements nationaux, non pas comme un miracle, mais comme une conséquence naturelle et nécessaire ; et, d'autre part, cette droiture nationale les écarte. L'athéisme le plus meurtrier est celui qui nie la suprématie du principe de justice dans le gouvernement du monde.

D. Fraser, Penny Pulpit, n° 2436.

Référence : Ésaïe 32:17 . Le mensuel du prédicateur, vol. VIII., p. 348.

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