Ésaïe 61:1

Observez l'ampleur et l'exhaustivité de cette grande annonce. Elle inclut toutes les formes et classes de douleur : « les pauvres » la majorité triste et uniforme du monde ; « les cœurs brisés » tous les enfants de la douleur ; « les captifs » tous sur l'âme desquels l'ignorance ou le péché avaient lié les chaînes ; « les aveugles » tous ceux qui étaient insensibles à la lumière et à la joie dont la miséricorde du Christ avait rempli le monde. Il est venu enseigner tous ceux qui avaient besoin d'être enseignés, guérir tous ceux qui avaient besoin de guérison, libérer tous ceux qui étaient privés de liberté.

La misère dont les hommes égoïstes faisaient le commerce, cette pitié sentimentale détournée parce qu'elle ne pouvait pas supporter de la regarder, Sa compassion forte et saine s'en mêle ; Sa main était ferme comme son cœur était tendre. Il n'avait aucune étroitesse professionnelle qui excluait les parias de la vie. Il n'assumait aucune supériorité pharisienne. Il semblait comme s'il n'était pas conscient de lui-même, un pur ange de Dieu au service de Dieu, déterminé uniquement à avoir pitié et à sauver les autres. Notons distinctement ses principes et ses motifs.

I. Pouvons-nous supposer que ses goûts naturels et ses sympathies n'ont pas été blessés par une telle association ? Il n'avait aucune préférence pour la misère, la pauvreté et la misère pour elles-mêmes. Nous pouvons être sûrs que toutes les sensibilités humaines et les raffinements de notre Seigneur seraient ébranlés et peinés par Son contact avec les pauvres, et pourtant nous n'entendons jamais parler de Lui empruntant une excuse à Ses sensibilités.

II. Nous ne pouvons pas non plus le considérer comme insensible aux vices, à la répugnance morale de ceux qu'il servait. Son âme sensible et sans péché est entrée en contact direct avec les réprouvés du monde, dont chaque mot était un blasphème et chaque acte un péché. Il s'est soumis à l'angoisse morale indicible de ceci : « a enduré la contradiction des pécheurs contre lui-même ».

III. Il n'a pas non plus jeté le glamour de la romance sur les vices des pauvres. Il leur parla, et d'eux, avec un jugement calme, clair, juste, sans faveur et sans partialité. Ils n'étaient pas intéressants parce qu'ils étaient méchants. Sa pitié était parfaitement sainte. Leur misère n'a pas touché son sentimentalisme, mais sa profonde, forte et sainte compassion.

IV. En proclamant sa mission auprès des pauvres, notre Seigneur a commencé à la racine de la misère et du péché du monde. Toutes les influences sociales les plus puissantes viennent d'en bas, d'en haut. Si nous voulons rendre l'arbre bon, nous devons réparer sa racine, pas ses branches supérieures. Le système religieux qui est assez fort et assez purifiant pour sanctifier les pauvres influencera ainsi le plus efficacement les riches.

H. Allon, Sermons à la dédicace de la chapelle de l'Union, Islington, p. 175.

I. Le texte déclare que le vrai ministère est toujours inspiré et dirigé par le Saint-Esprit. "L'Esprit du Seigneur Dieu est sur moi." Le ministre ne parle pas en son nom et ne travaille pas par ses propres moyens. Un ministère sans le Saint-Esprit est un nuage sans eau ; une Église sans le Saint-Esprit est un arbre deux fois mort, qu'on ne saurait trop tôt arracher par les racines. Que notre service puisse être animé par le Saint-Esprit et qu'il exprime des idées et des buts divins, cela ressort clairement de la considération que le nôtre n'est pas un ministère terrestre contemplant les questions terrestres.

Lorsque nous travaillons non seulement pour ce monde, mais pour des mondes que nous n'avons jamais vus et qui nous ont été révélés par un Esprit qui n'est pas de ce monde, nous devons veiller à ne pas travailler par nos propres forces ou après notre propre imagination, mais clairement, régulièrement et constamment le long de la ligne de l'inspiration divine.

II. Le texte nous montre que le vrai ministère est animé par la plus sublime bienveillance. Si vous lisez la déclaration donnée par le prophète, vous trouverez tout au long de la déclaration un ton de bienveillance, de bienveillance, de sympathie, de douceur, de pitié, pour toute douleur humaine. C'est là que l'on peut connaître le vrai ministère de l'Évangile. Suspectez tout ministère qui est sombre. La note clé de l'Evangile est la joie; le mot d'ordre de l'Évangile est la liberté. Tout ministère, public ou privé, qui augmente notre tristesse est un ministère qui n'est jamais sorti de cette Lumière centrale qui est la lumière de l'univers.

III. Le texte montre que le vrai ministère, qu'il soit public ou privé, ne recule jamais devant ses fonctions les plus affreuses. Observez cette phrase au milieu des déclarations du texte : « Proclamer le jour de vengeance de notre Dieu. Il doit encore y avoir un jour de vengeance dans l'histoire de l'humanité. Sans un jour de vengeance, l'histoire humaine ne serait pas simplement poétiquement incomplète, mais moralement imparfaite.

Parker, Temple de la ville, 1870, p. 397.

Références : Ésaïe 61:2 . Spurgeon, Sermons, vol. xxiii., n° 1369 ; Le mensuel du prédicateur, vol. v., p. 44, et vol. ix., p. 50.

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