Genèse 27:34

Personne ne peut lire ce chapitre sans ressentir de la pitié pour Esaü. Tous ses espoirs furent déçus en un instant. Il avait beaucoup bâti sur cette bénédiction, car dans sa jeunesse, il avait vendu son droit d'aînesse, et il pensait que dans la bénédiction de son père, il récupérerait son droit d'aînesse, ou ce qui se tiendrait à sa place. Il s'en était séparé facilement, et il s'attendait à le retrouver facilement. Il pensait regagner la bénédiction de Dieu, non par le jeûne et la prière, mais par une viande savoureuse, en festoyant et en se réjouissant.

I. Le cri d'Ésaü est le cri de celui qui a rejeté Dieu, et qui à son tour a été rejeté par Lui. Il était : (1) profane ; et (2) présomptueux. Il était profane en vendant son droit d'aînesse, présomptueux en réclamant la bénédiction. Tels qu'Esaü était, tels sont maintenant trop de chrétiens. Ils négligent la religion dans leurs meilleurs jours ; ils renoncent à leur droit d'aînesse en échange de ce qui est sûr de périr et les font périr avec lui. Ce sont des profanes, car ils méprisent le grand don de Dieu ; ils sont présomptueux, car ils réclament une bénédiction tout naturellement.

II. Le fils prodigue est un exemple de vrai pénitent. Il est venu à Dieu avec une profonde confession de l'abaissement de soi. Il a dit : « Père, j'ai péché. Ésaü est venu pour les privilèges d'un fils ; le fils prodigue est venu pour une corvée de serviteur. L'un a tué et habillé sa venaison de sa propre main, et n'en a pas apprécié ; pour l'autre, le veau gras était préparé, et l'anneau pour sa main et des chaussures pour ses pieds, et la plus belle robe ; et il y avait de la musique et de la danse.

JH Newman, Selection front Parochial and Plain Sermons, p. 141 ; aussi vol. vi., p. 15.

Références : Genèse 27:34 . Mgr Armstrong, Parochial Sermons, p. 1; JS Bartlett, Sermons, p. 33. Genèse 27:35 . Le mensuel du prédicateur, vol. 111., p. 147.

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