Jean 13:7

Le contraste entre les connaissances présentes et futures

I. C'est une chose très intéressante de ne nous considérer ici que dans l'enfance de notre être, notre pleine virilité étant réservée à un autre état d'existence plus élevé. Bien que maintenant je puisse croire à l'existence et à la présence de Dieu, je n'en ai pas la perception et la conscience que j'ai de l'existence et de la présence d'un ami bien-aimé qui se tient à mes côtés. Je serai dans la vie future sensible à ma proximité avec Dieu ; j'aurai des facultés pour appréhender sa gloire manifestée ; non plus jeté sur la foi, mais privilégié avec la vue et la vue non pas celle d'un organe charnel seul, aussi fortifié et raffiné soit-il, mais la vision mentale, spirituelle, comme si Dieu était Lui-même partout visible.

Mais tandis qu'il y a plus dans la perspective de ce changement dans le mode d'acquisition de la connaissance, que dans les plus belles beautés de la cité céleste, d'animer à la course la course qui nous attend, vous admettrez que notre connaissance doit être nécessairement défectueuse. et imparfait tant que nous n'avons que le verre noir et non la vision ouverte : nous n'avons maintenant ni les organes ni les occasions d'acquérir une connaissance intime et intime des choses spirituelles ; et par conséquent quelle merveille s'il doit être dit de mille choses dans lesquelles nous pouvons être impatients de chercher, comme le Christ l'a dit à Pierre dans notre texte : « Ce que je fais, tu ne le sais pas maintenant, mais tu le sauras plus tard.

II. Il y aura alors un grand accroissement de la matière de la connaissance ainsi qu'un grand changement dans le mode de son acquisition. Ici, nous ne connaissons pas autant d'un sujet que nos capacités pourraient en recevoir ; sachant par l'étude, non par la vue, la quantité de connaissances est toujours moindre qu'elle ne pourrait l'être, et plus grande sur un sujet que sur un autre. Il est donc inévitable que nous n'ayons pas de visions harmonieuses de la vérité.

Les éléments que nous avons à combiner sont trop petits, et n'étant d'ailleurs pas à la même échelle, ne s'emboîteront pas ; d'où l'obscurité, d'où l'énigme. Mais désormais nous cesserons ainsi de connaître en partie tout ce qui peut servir au bonheur ; nous en saurons autant que nous sommes capables de savoir. Il n'y aura donc plus de vide, plus de disproportion entre ce que nous savons d'une chose et ce que nous savons d'une autre.

Par conséquent, les vérités séparées se fondront-elles en un tout harmonieux, et toute énigme cessera, bien que l'émerveillement sur l'émerveillement n'ait pas encore été dénoué. Ce n'est pas que nous devrions embrasser toute vérité, car c'est la propriété de l'Être divin seul ; mais c'est le fait d'avoir toutes les capacités pleines comme Dieu l'a fait, de sorte que la vérité présentera toujours un panorama sans nuage, limité en effet, mais magnifiquement distinct, et chaque partie contribuant à la splendeur générale.

H. Melvill, Penny Pulpit, n° 2271.

Références : Jean 13:7 . Spurgeon, Sermons, vol. xxii., n° 1293 ; JM Neale, Sermons in a Religious House, 2e série, vol. je., p. 166 ; Homiletic Quarterly, vol. iv., p. 119 ; vol. xi., p. 365 ; vol. xvi., p. 152 ; HP Liddon, Christmastide Sermons, p. 191 ; Chaire du monde chrétien, vol. xxvi., p. 417 ; J. Jackson Wray, Ibid., vol. xxix., p. 8 ; CJ Vaughan, Derniers mots à Doncaster, p. 72.

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