Jean 20:19

(avec Marc 16:13 ; Luc 24:33 )

I. On se méprendrait sur les incidents de cette réunion du soir, on se méprendrait sur le but simple, immédiat et précis qu'en les employant, Notre-Seigneur avait en vue, d'expliquer ces paroles comme si elles étaient destinées à vêtir les onze apôtres, et après eux, leurs successeurs ou représentants, pour revêtir toute classe d'officiels de l'Église exclusivement du pouvoir de remettre et de retenir les péchés.

Il y avait d'autres présents aussi bien qu'eux. Ces autres membres de l'Église naissante eurent la bénédiction prononcée sur eux ainsi que sur les onze ; les instructions leur furent données, ainsi qu'aux onze ; le souffle était soufflé sur eux, ainsi que sur les onze. Jésus avait-il voulu, lorsqu'il parlait de la remise et de la rétention des péchés, restreindre aux onze le pouvoir et les privilèges conférés, n'aurait-il pas par quelque mot ou signe manifeste que tel était son désir ?

II. Nous ne sommes pas du tout disposés à douter que, tandis que le Christ parle de la remise et de la rétention des péchés comme appartenant à l'Église dans son ensemble, ses paroles couvrent les actes de l'Église dans sa capacité organisée d'infliger et de supprimer des censures ecclésiastiques par les fonctionnaires, dans l'exercice de la discipline. Ici, cependant, nous avons deux remarques à faire : (1) C'est seulement dans la mesure où ces actes sont accomplis par des hommes spirituels, cherchant et suivant la direction de l'Esprit ; seulement dans la mesure où ils sont en accord avec la volonté exprimée par Christ, qu'ils sont d'une quelconque utilité, ou qu'ils peuvent plaider une quelconque ratification céleste ; et (2) que toute la force qu'ils portent n'est ni plus ni moins qu'une déclaration officielle et faisant autorité de ce qu'est cette volonté du Seigneur.

La fonction de l'Église est strictement limitée à l'annonce d'un pardon, qu'il appartient à la seule grâce du Pardonneur céleste d'accorder. Et si, en exécutant cet office simple mais très honorable de proclamer à tous les hommes qu'il y a la rémission des péchés par le nom de Jésus, elle enseigne que c'est seule par ses canaux par les canaux que les mains consacrées sacerdotales ou ordonnées peuvent seules ouvrir le pardon vient, elle empiète sur les droits et les prérogatives de celui qu'elle représente, et tourne sur elle-même ce regard qui doit être tourné seul vers lui.

W. Hanna, Les quarante jours, p. 65.

Références : Jean 20:19 . Clergyman's Magazine, vol. ii., p. 218 ; Homiletic Quarterly, vol. je., p. 194 ; vol. ii., p. 247 ; vol. iv., p. 264 ; BF Westcott, Apocalypse du Seigneur ressuscité, p. 79. Jean 20:19 . Homiliste, 2e série, vol. III., p. 90.

Continue après la publicité
Continue après la publicité