Jérémie 18:1

Considérez quelles étaient les affaires de Jérémie et comment le potier pourrait l'aider à les comprendre et à les exécuter.

I. Jérémie voit un homme engagé dans une tâche à laquelle il consacre toutes ses pensées. Il projette de faire de l'argile un récipient d'une certaine forme ; la forme ou le motif est présent à son esprit ; il est pleinement résolu que le matériau avec lequel il travaille sortira sous cette forme et sous aucune autre. Mais apparemment, cela le déçoit. Un morceau d'argile après l'autre est entaché de ses mains; il doit briser son vaisseau encore et encore ; il continue avec persévérance jusqu'à ce qu'il ait fait ce qu'il avait l'intention de faire.

S'il y a une force ou une valeur dans l'analogie, cela doit signifier qu'il y a une forme selon laquelle Dieu cherche à façonner les hommes et les nations. Cela doit impliquer qu'Il travaille patiemment, continuellement, pour l'accomplissement de ce dessein. Voilà donc le mystère du repentir d'un peuple. S'ils reconnaissaient la volonté qui travaillait sur eux, si à un moment ils y cédaient et désiraient être formés par elle, c'était cette conversation et ce changement intérieur qu'il cherchait à produire.

II. Le prophète considère ce symbole comme lui enseignant le principe du gouvernement de Dieu sur un peuple. Je crains que nous apprenions un jour que l'appel au repentir individuel et la promesse d'une réforme individuelle ont été faibles à un moment donné ; producteur d'effets turbulents, violents, transitoires chez l'autre ; parce qu'il n'a pas fait partie d'un appel au repentir national, parce qu'il n'a pas été lié à une promesse de réforme nationale. Nous devons parler à nouveau la langue ancienne selon laquelle Dieu a fait alliance avec la nation et que tous les citoyens sont les sujets d'un roi invisible et juste, si nous voulons avoir une repentance intérieure chaleureuse qui nous ramènera vraiment à Dieu.

III. Jérémie ne pourrait pas apporter l'image de l'œuvre du potier avec sa force appropriée sur les Israélites à ce moment-là s'il confinait le dessein de Dieu dans les limites qu'ils lui avaient fixées Pendant qu'il regardait le potier et vit comment un morceau d'argile après l'autre a été gâché, et pourtant comment la chose qu'il a conçue a finalement été faite ; il est venu avec une vision terrible de ce qui se préparait pour sa terre, avec une vision lumineuse de ce qui doit finalement résulter de chaque jugement.

Ce qui semblait maintenant compact, et pourtant composé d'éléments toujours prêts à se séparer les uns des autres, pouvait se diviser en fragments : mais le vase doit être fait : non d'après un type différent, mais d'après le type original et parfait qui dans la matière morte mais dans l'esprit vivant de Celui qui la façonnait.

FD Maurice, Prophètes et Rois de l'Ancien Testament, p. 395.

Référence : Jérémie 18:1 . EH Plumptre, Expositor, 1ère série, vol. iv., p. 469.

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