Luc 13:6

Le figuier stérile.

I. Dieu nous a placés dans les circonstances les plus favorables pour porter du fruit. Les privilèges des Juifs étaient petits en comparaison de ceux dont nous jouissons. La lumière dont ils jouissaient était celle du petit jour ; le nôtre est celui du soleil de midi. Ils avaient les prophètes ; nous avons le Fils de Dieu.

II. Dieu attend des fruits exceptionnels d'un arbre auquel il a accordé des avantages si exceptionnels. Si nous avons tellement plus que les autres nations, nous devrions être tellement meilleurs qu'eux, car le fruit dans ce cas est celui du caractère. La justice, la douceur, la fidélité, en un mot, l'excellence morale jaillissant de notre foi au Christ et de notre dévotion à Lui, voilà le fruit que Dieu s'attend à trouver en nous, occupants de sa vigne.

III. Dieu prononce une sentence de destruction sur tous ceux qui, ayant eu de tels privilèges, ne portent aucun fruit. La vie de l'Église dépend des membres actuels de l'Église, et ce n'est que par leur fécondité que sa pérennité peut être assurée. Il en est de même des individus. Quand ils cessent de croître, ils cessent de vivre ; et la stérilité est à la fois le symptôme de la mort et la raison pour laquelle ils meurent.

IV. Cette sentence prononcée sur le figuier stérile n'est pas aussitôt exécutée. Le coup de la justice divine est arrêté pour un temps, et son arrêt est dû à la médiation du grand Souverain Sacrificateur. Mais il n'y a pas d'indifférence ; et si l'homme stérile ne se repent pas, le jour du Seigneur viendra à lui comme un voleur dans la nuit, et il sera subitement détruit, et cela sans remède.

WM Taylor, Les Paraboles de Notre Sauveur, p. 276.

Références : Luc 13:6 . RDB Rawnsley, Village Sermons, 1ère série, p. 52. Luc 13:6 . Homiletic Magazine, vol. vi., p. 289 ; Le mensuel du prédicateur, vol. x., p. 358 ; E. Blencowe, Sermons to a Country Congregation, vol. je., p. 386 ; AB Bruce, L'enseignement parabolique du Christ, p. 927.

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