Luc 4:9

I. L'esprit de tentation se présente ici dans le caractère et avec les accents et le comportement d'un allié qui ne désire rien d'aussi ardemment que l'établissement du royaume du Messie dans son intégrité, et est prêt avec une proposition pour accélérer, voire, précipiter son inauguration , et d'assurer son accueil unanime par l'humanité. Ici, à Jérusalem, que le Fils de l'homme accomplisse un prodige qui obligera immédiatement l'hommage de l'humanité du plus haut sommet du Temple, qui, du plus haut escarpement de la ville, monte à pic dans le ciel ; qu'il se lance dans les airs, qu'il plonge jusqu'au fond de l'abîme du ravin de Josaphat. Puis laissez-le descendre indemne. Ne serait-ce pas une inauguration appropriée, proportionnée, appropriée, efficace du royaume de Christ sur terre ? Nous demandons

II. La mission du Sauveur était-elle d'un genre tel qu'un brusque acte de notoriété et de puissance serait susceptible de la favoriser ? Est-il concevable, en somme, qu'il y ait eu la moindre tache d'ambition dans le projet du Sauveur ? Si tel est le cas, alors l'expédient suggéré par le malin aurait pu avoir une certaine affinité avec un tel dessein. Mais si son dessein était quelque chose à la distance la plus éloignée possible de tout cela ; s'il devait donner un commandement nouveau aux hommes, à savoir qu'ils s'aiment ; si son dessein était un dessein qui nécessitait pour sa révélation et son développement beaucoup plus de temps que l'exhibition d'un prodige, il était indispensable qu'il vide la coupe de l'affliction jusqu'à la lie, et ainsi s'élève pas à pas jusqu'au point culminant de la souffrance sur la Croix; et alors, et pas avant, et par cette porte de tribulation,

C'était le prodige, c'était le présage, c'était l'auto-manifestation que le Messie était prédestiné à accomplir devant les fils des hommes. Le Sauveur est venu pour gagner l'humanité, non par son pouvoir mais par son amour. Il est venu, non pour réclamer l'abandon de la conscience et de l'intelligence, pour ne pas substituer l'arbitraire aux convictions intimes du devoir. Exposer l'Evangile à de telles influences dès le début aurait été, comme Satan le savait, assurer son extinction ; c'eût été demander à la tyrannie d'être la nourrice de la liberté ; c'eût été inviter le mensonge à être le gardien de la vérité ; c'eût été engager la mort pour bercer le berceau de la vie intellectuelle et spirituelle.

WH Brookfield, Sermons, p. 275.

Références : Luc 4:9 . WCE Newbolt, Conseils de foi et de pratique, p. 32. Luc 4:14 ; Luc 4:15 . HW Beecher, Christian World Pulpit, vol. je., p. 67.

Luc 4:14 . Homiletic Magazine, vol. xiii., p. 73. Luc 4:14 . Expositor, 1ère série, vol. iv., p. 430. Luc 4:16 . Homiletic Quarterly, vol.

ii., p. 401 ; E. Paxton Hood, Lanterne du prédicateur, vol. III., p. 720 ; J. Martineau, Heures de réflexion, vol. ii., p. 1; HW Beecher, Christian World Pulpit, vol. xxi., p. 60. Luc 4:16 . W. Hanna, La vie de Notre Seigneur sur Terre, p. 122. Luc 4:16 .

Le mensuel du prédicateur, vol. je., p. 131. Luc 4:17 ; Luc 4:18 . HW Beecher, Christian World Pulpit, vol. xxiv., p. 19. Luc 4:17 . Ibid., vol. vii., p. 358.

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