Luc 5:12

(avec Luc 5:20 )

I. Tant qu'il y aura une religion dans le monde, elle s'occupera, bien entendu, de l'éternelle question de la différence entre le bien et le mal. Il se fera en quelque sorte le champion du bien et l'ennemi du mal. Mais alors les actes répréhensibles peuvent être considérés de manière très différente, même par des hommes religieux. En gros, on peut la considérer comme dirigée soit contre l'homme, soit contre Dieu ; soit comme une blessure ou une infraction ; soit comme une faiblesse, soit comme une méchanceté ; soit comme un défaut, soit comme un péché.

En gros, encore une fois, le monde adopte le premier point de vue, les Écritures le second. La phrase des hommes du monde et de la conscience naturelle est : « Je l'ai blessé et je dois faire ce que je peux pour me racheter. La phrase de l'Écriture est celle du Psalmiste : « Contre toi, toi seul, j'ai péché et fait ce mal à tes yeux.

II. Si, à un moment quelconque, on pense peu au péché en tant que péché, l'idéal de bonté qui prévaut parmi les chrétiens sera celui de faire du bien à l'homme plutôt que de marcher humblement avec Dieu. La philanthropie, en somme, remplacera la sainteté. Et je pense que nous en voyons de nombreux signes aujourd'hui que nous devons saluer avec gratitude, même si, en tant que chrétiens, nous notons leurs lacunes.

III. Christ assume notre état de péché comme la base même de son œuvre. Il nous parle en pécheurs, mais en pécheurs aimés, non méprisés ; et il y a toute la différence. Ses actions ont en effet un intérêt et un charme pour des milliers, et des milliers qui sont, encore au moins, mais peu accablés par le sentiment du péché. Mais ce n'est pas pour les intéresser qu'il a vécu et est mort. Il n'est pas venu appeler les justes, ou les sensés, ou les indifférents, ou les critiques, mais les pécheurs à la repentance.

C'était Son œuvre distinctive. Toutes les autres œuvres, les devoirs insensés qu'il a révélés, la philosophie endormie qu'il a stimulée, la bonté sociale qu'il a suscitée, les augustes institutions qu'il a fondées et sanctifiées, toutes ces œuvres, aussi glorieuses soient-elles, ne sont que secondaires par rapport à son grand dessein. Il est, d'abord et en chef, l'Ami des pécheurs. « Il sauvera son peuple de ses péchés. Il verra le travail de son âme et sera rassasié ; par sa connaissance, mon serviteur juste justifiera plusieurs; car il portera leurs iniquités.

HM Butler, Harrow Sermons, 2e série, p. 252.

Références : Luc 5:12 ; Luc 5:13 . MR Vincent, Dieu et le pain, p. 227. Luc 5:12 . Le mensuel du prédicateur, vol. i., p. 124, 132 ; W. Hanna, La vie de Notre Seigneur sur Terre, p.

134. Luc 5:13 . Parker, Sources cachées, p. 324. Luc 5:14 . Ibid., p. 128, Luc 5:15 . Esquisse des sermons aux enfants, p. 139.

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