Luc 8:25

La question dont nous sommes saisis a en elle une sublimité sauvage. Les flots venaient de trouver leur repos ; le vent était rentré dans son trésor ; et notre Sauveur se tenait sur le calme et semblait dire : « Les ennemis féroces sont allés et sont partis, mais où est votre foi ?

I. Tout le monde a la foi. Avoir confiance en quelque chose est si naturel, que je pourrais presque dire que c'est indispensable à la nature humaine. Il y a des facultés et des principes du cœur humain qui doivent s'accrocher. Tout homme, quelque indépendant qu'il se croit, est constitué pour avoir en lui quelque sentiment qui s'en va qui est comme la plante grimpante qui rampe sur votre porte, ou comme la vigne qui s'unit à l'air.

Ces sentiments faits pour se lier peuvent traîner dans la poussière; ces affections faites pour monter peuvent souvent redescendre comme des choses flétries et déçues ; ils peuvent saisir ce qui ne supportera jamais, ou conduire à ce qui renvoie le poison et la mort là où nous avions cherché notre nourriture. Notre foi est-elle dans la Première Grande Source ? ou est-ce en causes secondes ?

II. Se fier à des causes secondes est une pure idolâtrie. C'est l'essentiel de Dieu qu'il soit final ; ce qui est final est fait Dieu. Il y a beaucoup d'idolâtres dans le paganisme qui ne regarde jamais sa misérable idole, mais ses pensées sont dirigées vers cet être invisible que l'idole représente. Ceux qui regardent les causes secondes et ne regardent pas la cause première sont de plus grands idolâtres que les païens. Regardez nos magasins de commerce, regardez nos grandes assemblées, regardez nos grands divertissements, regardez nos églises, et dites n'en est-il pas ainsi.

Les instruments ne sont-ils pas considérés comme des causes toutes efficaces ? Que reste-t-il à un Dieu jaloux sinon d'éparpiller des causes secondes élevées à une suprématie qui n'appartient qu'à Lui ? Les vents qui s'abattaient sur la mer de Galilée n'étaient que des cordes entre les mains de Dieu, rendant les vagues tumultueuses ; et vous qui montez et descendez confiants en ce qui est sage dans l'homme et beau dans la nature, prenez garde ! de peur que maintenant votre perspective brillante ne soit obscurcie, et qu'une tempête plus effrayante que celle qui a balayé la mer en colère ne vienne dans votre cœur, pour vous apprendre à n'avoir confiance qu'en Dieu, et à lever les yeux des dangers de ce monde décevant pour Lui qui ne tient qu'à la barre de tous, et lui crie : « Maître, Maître, nous périssons !

J. Vaughan, Cinquante Sermons, 1874, p. 189.

Références : Luc 8:25 . FW Farrar, Christian World Pulpit, vol. xxxi., p. 253. Luc 8:28 . Spurgeon, Sermons, vol. xiii., n° 778. Luc 8:34 . R. Heber, Paroisse Sermons, vol. je., p. 160.

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