Luc 8:24

I. Il y a beaucoup dans cette expression que " Christ a réprimandé le vent et les vagues ". Vous manquerez une grande partie de l'intention de l'incident si vous le considérez simplement comme un miracle d'apaiser une tempête. Pourquoi Christ a-t-il réprimandé les éléments ? Le mot apparaît comme le langage de celui qui soit voit une culpabilité morale, soit qui, dans son affection, s'indigne de quelque chose qui blesse ceux qu'il aime. Les éléments, en eux-mêmes, ne peuvent, bien sûr, faire un tort moral.

Mais est-il possible que le prince de la puissance de l'air ait quelque chose à voir avec cette tempête ? Y avait-il une méchanceté diabolique latente dans cette soudaine éruption de la nature sur Christ et son Église ? Et Christ a-t-il vraiment expulsé un mauvais esprit lorsqu'il a fait exactement ce qu'il a toujours fait, et a dit exactement ce qu'il a toujours dit, lorsqu'il s'est occupé de ceux qui étaient possédés par des démons ? « Il les a réprimandés. Mais, quoi qu'il en soit, il y a un autre aspect sous lequel nous devons le voir.

Nous savons qu'au deuxième Adam fut donné ce que le premier Adam a perdu la domination parfaite sur toute la création. Dans cette lumière, l'ouragan actuel était comme une rébellion, et Christ l'a traité comme tel, afin qu'il puisse montrer sa maîtrise. D'où ce mot royal : « Il les a réprimandés », et d'où la soumission instantanée.

II. Les vents étaient l'emblème des influences extérieures qui affectent et harcèlent ; les vagues, des soulèvements intérieurs et des détresses que ces influences extérieures produisent sur l'esprit : les vents, les agents actifs et mauvais de la vie ; les vagues, conséquence des épreuves, lorsqu'elles vous tombent dessus ; car, comme la vague répond au vent, montant ou descendant avec sa houle ou son affaissement, ainsi nos cœurs faibles battent ou restent immobiles, et réagissent sensiblement aux maux qui nous entourent.

Ne souhaite pas l'exemption du mal, ni de la douleur, ni encore de la tentation. L'immunité contre le chagrin n'est pas aussi grande que la consolation de Dieu sous celui-ci. L'exemption n'est pas la vraie paix, mais la délivrance, la victoire ; la paix que le Christ fait des matériaux de nos ennuis ; la peur silencieuse, l'inquiétude contenue, le pardon scellé, la grâce intermédiaire, le triomphe d'un amour omnipotent.

J. Vaughan, Cinquante Sermons, 4e série, p. 309.

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