Matthieu 15:33

La direction de Christ était : « Combien de pains avez-vous ? Et de cette phrase, il a été remarquablement observé qu'elle est caractéristique de la manière dont toute la nature du Christ avait l'habitude de se déplacer ensemble à la fois. Le Christ a senti et pensé, pris en pitié et pesé, à la fois. Il n'a jamais fait de mal par sa bienveillance, parce que son jugement était derrière cela. Le sens du texte est lumineux avec des principes importants pour le devoir auquel nous pensons aujourd'hui.

I. Il y a d'abord l'instinct du sacrifice. Ces pains étaient ce que les disciples avaient apporté pour leur propre usage, une provision frugale, clairsemée et simple. Ce qu'ils étaient invités à donner, ils avaient le droit, non sans raison, de le réserver pour eux-mêmes. "Pas ainsi," dit le Seigneur. "C'est à vous de partager avec eux." Est-ce que quelqu'un demande quand le royaume de Christ commencera vraiment à grandir ? Seulement quand l'Église devient capable de sacrifices dignes d'elle-même et de son Seigneur.

II. Un autre principe impliqué dans les paroles de notre Seigneur est le devoir d'économie. L'économie est partout évidente dans la domination de la nature, et elle doit être un principe dominant dans les activités de la grâce. Elle a éminemment guidé notre Seigneur dans l'exercice de sa puissance surnaturelle.

III. Cette phrase contient également la loi de la continuité, pleine d'aide et d'orientation pour l'Église de Dieu. Nous ne sommes pas des unités isolées et brisées : nous sommes membres d'un grand corps, dont certains sont sur la terre, d'autres au ciel, qui doivent tous vaincre par le sang de l'Agneau et par la parole de leur témoignage, n'aimant pas leur vie jusqu'à la mort.

IV. Une fois de plus, nous voyons le début de la foi. Toutes les grandes entreprises sont nées de minuscules débuts, souvent à la surprise indicible de ceux qui les ont pris en main les premiers. En fait, il y a quatre étapes dans l'histoire de l'œuvre missionnaire mépris, persécution, acquiescement, triomphe ; et nous sommes maintenant dans le troisième. Notre devoir est d'obéir aux ordres de notre Maître, en Lui laissant le résultat. Comme nous obéissons, nos efforts sont bénis, notre provision est multipliée, nous nous trouvons collaborateurs de Dieu ; les multitudes affamées sont nourries et satisfaites du pain de vie.

Voyons seulement ce que Dieu nous demande et ce que l'humanité a besoin de nous ; ce que l'Église prétend, et ce que l'Avent va découvrir ; et alors, des cœurs touchés et à l'écoute de milliers de personnes émues, des fleuves d'eau couleront, pour donner vie au monde.

Mgr Thorold, membre de l'Église de la famille, 23 février 1887.

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