Matthieu 25:45

La Grande Réalité.

I. Dès qu'un cœur admet complètement une grande réalité, et prend n'importe quoi, vrai ou faux, comme une grande réalité, car pour cet homme toute vie est autre chose qu'avant. Et toutes les diverses opinions, illusions et erreurs dans le monde, si nombreuses soient-elles, n'ont pas plus d'importance pour celui qui a une réalité que l'obscurité d'une forêt pour un homme sur une large route à travers elle. Une telle réalité est la mort.

Chacun de nous dans quelques années aura laissé derrière lui la terre, et tous appartenant à la terre. Combien de doutes disparaîtraient si les hommes commençaient tôt le plan simple d'essayer et de tester leurs doutes et leurs tentations par la grande certitude, la mort, et de mesurer leur vie par l'œil après la mort ? Une route simple et large se montrerait parmi l'enchevêtrement et le désert des opinions.

II. La vie humaine en effet, dit notre Seigneur dans le texte, est la façon dont un homme traite un autre. C'est la tranquille habitude quotidienne de rendre la vie plus facile à nos semblables que notre Seigneur béni juge divin. C'est ce que l'œil calme de l'après-mort considérera comme réel. Le service de Dieu n'a qu'une seule signification principale : le service de Dieu est que l'homme rend les autres heureux. Aucun homme n'est religieux qui ne s'efforce de rendre les autres heureux.

La passion dominante de la vie quotidienne devrait être : Où est quelqu'un de faible et en difficulté, puis-je l'aider ? Le cœur doit sauter du côté des faibles, non du côté des forts. Le cœur devrait avoir un faible sentiment que quiconque souffre ou a besoin d'être, pour ainsi dire, le Christ en croix, et une crainte que les forts, si les forts infligent la douleur, ne soient Pilate et Hérode avec leurs soldats. Les grandes réalités du monde à venir ne reconnaissent que le principe de rendre les autres heureux. Et je suis enclin à penser que quiconque prend cela dans son cœur comme sa réalité ne s'emmêlera pas s'il commence tôt, ou n'éprouvera aucune difficulté à trouver comment le faire.

E. Thring, Uppingham Sermons, vol. je., p. 185.

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