Matthieu 25:46

Jugement par les œuvres.

Ces paroles parlaient du Sauveur et du Juge de toute l'humanité, suggérant la béatitude ou le malheur sans fin du monde à venir. Et assurément, ces mots devraient suffire à arrêter la bouche de toutes les personnes respectueuses. Ne suffit-il pas que Christ ait parlé ? Les pauvres mortels aveugles entreprendront-ils de contredire sa déclaration ?

I. Vous vous souvenez du terrain exact sur lequel le Grand Juge, répétant cette scène future, fonde cette formidable séparation pour l'éternité. C'est de notre traitement de Lui-même dans les besoins quotidiens de Son humanité souffrante que tout dépend. « Dans la mesure où vous l'avez fait à... le moindre de ces Mes frères, vous Me l'avez fait. Quel romantisme dans ces mots familiers ! Plus que dans toutes les « Mille et Une Nuits » et contes de fées réunis.

Supposons qu'en rentrant à la maison aujourd'hui, nous passions devant quelqu'un assis au bord de la route, un corps affamé, des vêtements en lambeaux, grelottant de froid, laissé tout seul dans le vaste monde ; supposons que tandis qu'il était assis là, accroupi, le visage enfoui dans ses mains, il y avait encore une dignité sans nom dans sa forme, une gloire qui allait et venait autour de sa tête, qui nous faisait savoir que c'était le Christ. Comment cela nous couperait-il au cœur que nous devrions nous asseoir près de feux chauds et des plats des meilleurs, alors qu'Il était là-bas dans le froid et la misère ! Ah, on se dit, mais ça n'arrive jamais dans la vraie vie ! Oui, très souvent ; et si cela ne nous arrive jamais, c'est seulement parce que nous choisissons d'oublier que quelle que soit la bonté que nous montrons, pour lui, au moindre de ses frères, nous la montrons, en réalité, envers lui.

II. Il est évident d'après les épîtres, et des évangiles aussi, que nous ne pouvons jamais mériter ou gagner quoi que ce soit par nos œuvres, qu'après tout, nous devons être des serviteurs inutiles, et espérer seulement la miséricorde ; et il est évident d'après les évangiles et les épîtres aussi, que nous n'entrerons jamais dans le royaume des cieux à moins que notre justice ne dépasse celle des scribes et des pharisiens, même dans ce domaine qui était particulièrement le leur l'accomplissement soigneux, à savoir, de la loi.

Partant de ces deux principes, nous serons donc en sécurité des deux côtés, ayant de bonnes œuvres, mais n'y faisant pas confiance ; servir Christ avec force et force, tout en cherchant à être récompensé, non de notre mérite mais de sa miséricorde ; ainsi, et ainsi seulement, serons-nous en sécurité au dernier jour.

R. Wintereotham, Sermons et expositions, p. 164.

Châtiment éternel.

I. La conscience de l'homme, jusqu'à ce qu'il l'étouffe et surtout lorsque la réalité intransigeante des pensées de mort fait taire toutes les voix d'auto-tromperie s'exprime clairement, que la punition est la juste récompense de nos actes. Mais de quelle durée ? Toute connaissance quant à l'éternité doit venir de l'Éternel, dont elle est. C'est une formule commune de ceux qui s'aventurent à objecter quoi que ce soit à la révélation de Dieu, il est inconcevable que Dieu devrait visiter des actes de péché passagers avec une éternité de misère.

Mais qui nous a ainsi révélé que le péché cesse dans le mal, quand la vie cesse ? Jamais les hommes n'abandonnent le péché, sauf en recevant la grâce convertissante de Dieu. Pécher est dans la nature. Il grandit, s'approfondit, se durcit, devient plus malin, plus enraciné, fait davantage partie du moi de l'homme jusqu'à l'heure de la mort. Pourquoi, à moins qu'il ne change même alors par la grâce de Dieu, devrait-il changer dans l'éternité ?

II. L'immuabilité peut être, pour ce que nous savons, une des lois de l'éternité. Nous savons qu'il appartiendra aux bienheureux. Le ciel ne pouvait pas être le ciel s'ils n'étaient pas fixés dans le bien. Et il se peut que ce soit une loi égale de notre nature morale, que ceux qui rejettent Dieu dans le temps, même jusqu'à la fin, le rejetteront éternellement en continuant cette même volonté fixe.

III. Le lieu seul ne fait pas le paradis ou l'enfer. L'enfer, avec l'amour de Dieu, était comme le ciel : sans l'amour de Dieu, il se peut, il semble même probable, que le ciel serait le pire des enfers. Comme nous le voyons dans Satan, le pécheur, même en dehors des jugements de Dieu sur le péché, porte en lui son propre enfer.

IV. Jamais vous ne saurez rien de la profondeur du péché ; ou de la profondeur plus profonde de l'amour du Christ ou de Dieu jusqu'à ce que vous ne croyiez pas seulement à l'abstrait, mais que vous vous habituiez à penser à cette terrible perte, à laquelle chaque rejet volontaire de la voix de Dieu dans votre conscience, et de Dieu dans cette voix , vous traînait. Ne craignez pas de le regarder. Car si étroit soit le pont qui enjambe ses flammes effroyables, ce pont est sûr pour ceux qu'il soutient ; car c'est la croix de Christ, et Christ lui-même étendra sa main pour te conduire en toute sécurité dessus.

EB Pusey, Sermons occasionnels choisis, p. 245.

Références : Matthieu 25:46 . HW Beecher, Plymouth Pulpit Sermons, 5e série, p. 99 ; Homiletic Quarterly, vol. iv., p. 166 ; T. Birkett Dover, Un manuel de Carême, p. 91. Matthieu 25 Clergyman's Magazine, vol. je.

, p. 289. Matthieu 26:1 . Parker, La vie intérieure du Christ, vol. III., p. 186. Matthieu 26:3 . AP Stanley, Christian World Pulpit, vol. je., p. 344.

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