Philippiens 1:3

Le texte nous parle du sentiment qui doit exister entre un ministre et sa congrégation, plus spécialement comment il doit pouvoir en parler et ce qu'il doit faire pour eux sa prière spéciale chaque fois que, dans la providence de Dieu, il est pour un temps séparé d'eux.

I. Saint Paul a pu remercier Dieu, dans sa détention obligatoire à Rome, pour tout ce qu'il se souvenait de sa bien-aimée Église de Philippes. Chaque fois qu'il priait, il pouvait faire sa prière pour eux avec joie. Il pouvait les considérer comme sérieusement et résolument déterminés à pratiquer et à aider l'Évangile ; ils ne craignaient même pas d'en souffrir. Si saint Paul nous avait écrit, aurait-il pu s'exprimer ainsi ? Aurait-il pu dire à propos de la grande masse de nos congrégations que dans leurs différentes stations, à leurs divers âges, selon leurs différents dons et talents, ils aimaient et vivaient vraiment l'Évangile ?

II. Une chose que saint Paul a pu dire aussi bien pour lui-même que pour eux : qu'il y avait entre eux le lien d'amour mutuel le plus fort possible. Sûrement, là où un ministre et sa congrégation s'aiment avec ferveur, il doit y avoir quelque chose de. Christ dans ce sentiment et à cet endroit. Saint Paul aimait et était aimé de ces Philippiens, et il le montrait et le rendait par ses prières pour eux. Il reconnaissait et appréciait leur affection ; il sentit que leur amour pour lui jaillissait de l'amour du Christ et se manifestait dans une charité active et diffusante.

Mais il savait aussi qu'en ce monde il n'est pas prudent de se reposer sur ce qui est ; tant que nous restons ici, nous devons toujours aller de l'avant : et ce qu'il désirait pour eux, c'était que leur amour abondât encore de plus en plus dans une connaissance plus profonde et un jugement plus expérimenté. Ce grand don de jugement ou, plus exactement, de perception, ne vient que d'être beaucoup avec Dieu, d'être souvent en sa présence, caché en secret, comme l'exprime le psalmiste, dans son pavillon de la lutte des langues, des conflits de l'égoïsme, du vacarme de la terre.

CJ Vaughan, Conférences sur les Philippiens, p. 1.

Références : Philippiens 1:3 . J. Edmunds, Soixante Sermons, p. 422. Philippiens 1:3 . JJ Goadby, Christian World Pulpit, vol. xv., p. 152 ; Homiletic Quarterly, vol. iv., p. 48.

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