Psaume 85:8

I. La mort du péché est principalement un processus graduel, une chose qui dure depuis longtemps, et qui ne commence ou ne se termine pas par une lutte acharnée et unique. Pourtant, il n'est pas vrai non plus que cela se passe de manière assez uniforme. Au contraire, il a ses saisons plus vives et ses plus douces. Il y a des moments où il détruit une grande partie du principe du péché en nous ; il a aussi des moments où il ne fait guère plus que tenir bon, et la lutte semble suspendue.

II. Le processus de la mort du péché n'a rien d'horrible, rien d'excitant ; l'imagination n'en est peut-être pas frappée : et pourtant c'est d'un intérêt vraiment bien plus profond que la mort du corps, et un intérêt que nous pouvons tous réaliser tout à l'heure. Elle agit silencieusement et de manière invisible aux yeux des autres, mais plus perceptiblement et plus véritablement pour celui qui la subit.

III. Beaucoup luttent avec succès contre une faute marquée, mais reculent devant la perspective d'avoir à surmonter toute une nature pécheresse et d'avoir à se renouveler à l'image de Dieu. Il en est ainsi, mais trop souvent, mais il n'en est pas toujours ainsi. Supposons que nous supportions la vue de notre état de péché général non pas avec un lâche désespoir, mais avec une résolution chrétienne ; alors commence en effet la lutte que l'on peut vraiment appeler la mort du péché. Alors notre vieille nature commence à mourir sensiblement, nulle part sans douleur.

T. Arnold, Sermons, vol. v., p. 139.

Il n'est pas exagéré de dire que quiconque se résoudra à écouter comme David a écouté entendra ce que David a entendu. Déterminez seulement : « J'entendrai ce que Dieu, le Seigneur, dira » et « Il dira la paix ». Dieu ne déçoit jamais un auditeur vraiment attentif.

I. Dieu a toujours quelque chose à nous dire. Cela ne nous manque que soit parce que nous ne croyons pas qu'Il va parler, soit parce que nous ne sommes pas assez silencieux. C'est souvent la cause d'une maladie ou d'un profond chagrin. Dieu a quelque chose à nous dire. Il fait un calme, Il règle la course de la vie, afin qu'Il puisse parler. Le berger rapproche les obstacles afin que ses brebis, étant plus près de lui, puissent mieux entendre la voix du berger.

II. Il y a peu d'entre nous qui ne savent pas ce que sont ces temps où Dieu s'est approché de très près. Ce sont des moments très critiques; de grands enjeux les attendent : ils pèseront lourd dans la balance du « grand compte de la vie ». De ces sentiments hautement travaillés, il y aura une réaction. Au moment où vous devenez sérieux pour le bien, Satan deviendra sérieux pour vous arrêter. Celui qui avait lu la vie mieux que presque n'importe quel homme qui ait jamais vécu a vu le besoin de la prudence, « Il parlera de paix à son peuple et à ses saints : mais qu'ils ne retournent pas à la folie.

III. L'expression « retourner à la folie » peut signifier l'une des trois choses suivantes. Soit tout péché est folie, soit vous pouvez comprendre par là le péché particulier de ceux qui retournent aux vanités du monde, ou vous pouvez en déduire qu'une rechute dans ce qui ne va pas a une influence si déformante sur l'esprit, et ainsi pervertit le jugement et obscurcit l'intellect, que tant par conséquence naturelle que par rétribution judiciaire, la condition d'une personne qui continue dans le péché après les efforts du Saint-Esprit et après les manifestations de la paix de Dieu devient catégoriquement « folie ».

IV. La paix, la paix du Christ, est une plante délicate. Ne l'exposez pas. Ne jouez pas avec elle, mais déposez-la dans les affections les plus intimes de votre cœur. Regarde ça. Traitez-le avec tendresse. C'est ta vie.

J. Vaughan, Cinquante Sermons, 10e série, p. 210.

Référence : Psaume 85:8 . R. Lee, Sermons, p. 57.

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