Zacharie 1:5

I. Considérez, d'abord, la pensée solennelle et pourtant familière ici du décès des auditeurs et des locuteurs.

II. Remarquez ensuite le contraste entre les auditeurs et locuteurs éphémères et la parole permanente. Il n'y a rien de plus éphémère que les paroles prononcées par les enseignants chrétiens. De toute la semence semée, notre Maître nous a appris que les trois quarts, au moins, risquaient de périr. Et même là où la parole s'enracine dans le cœur des hommes, avec quelle rapidité l'orateur passe et s'oublie ! Et pourtant, dans toutes ces paroles humaines fugaces et mêlées, n'y a-t-il pas un centre immortel et impérissable, la parole même du Dieu vivant ? La parole du Seigneur demeure éternellement, et cette parole durable est l'histoire de l'incarnation de Christ, de la mort pour nos péchés, de la résurrection et de l'ascension, qui vous est prêchée par l'Évangile.

III. Considérez le témoignage des générations passées à la parole immortelle.

Notre prophète s'adresse aux hommes qui sont revenus d'exil, et il leur fait appel sur l'histoire des générations précédentes qui avaient été emmenées en captivité, selon les menaces des prophètes pré-exiliens. Et, dit en effet Zacharie, bien que les paroles des prophètes ne sonnent plus et que les hommes qui les ont entendues soient raides de mort, cette génération passée est un témoignage que même à travers des lèvres humaines et à des oreilles insouciantes, une parole est prêchée qui s'accomplira. .

A. Maclaren, Christian Commonwealth, 9 décembre 1886.

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