DISCOURS : 1529
LE SERVITEUR VEILLANT

Luc 12:35 . Que tes reins soient ceints et que tes lumières s'allument ; et vous-mêmes comme des hommes qui attendent leur seigneur, quand il reviendra des noces ; afin que, lorsqu'il viendra frapper, ils lui ouvriront immédiatement. Heureux ces serviteurs que le Seigneur, quand il viendra, trouvera veillant : en vérité, je vous le dis, il se ceindra, les fera asseoir à table, et viendra les servir .

TELLE est l'incertitude de la vie, et l'importance des choses éternelles, qu'on supposerait que chacun devrait ressentir la nécessité de se tenir prêt pour la mort et le jugement, même si aucune injonction ne nous avait été donnée à cet effet. Mais Notre-Seigneur insista souvent sur ce sujet et, en paraboles aussi bien qu'en termes plus clairs, inculqua le devoir d'une continuelle vigilance. Dans la parabole devant nous, il mentionne,

I. Notre devoir—

Nous sommes tous les serviteurs d'un Seigneur et Maître commun. Il est absent et nous a commandé à tous d'attendre son retour :

1. Dans l'attente certaine qu'il viendra—

[Le temps de son retour est le temps de la mort et du jugement. Cela peut être prolongé, de sorte que les moqueurs peuvent dire, Où est la promesse de sa venue [Note : v. 45. avec 2 Pierre 3:3 .]? Mais « il n'est pas négligent quant à sa promesse ». Il ne fait qu'exercer sa patience et sa longanimité envers le monde impie [Note : 2 Pierre 3:9 .]; et à l'expiration du temps qui leur est imparti, il viendra sûrement.]

2. Toujours prêt à le recevoir—

[C'est la signification la plus immédiate des métaphores dans le texte [Note : C'était la coutume de porter des vêtements longs, qu'ils ceignaient quand ils étaient sur le point de faire quelque chose qui exigeait de l'activité et de l'effort. Et des lumières ou des torches étaient utilisées lors de leurs noces, qui étaient généralement célébrées le soir.]. Nous devons nous rassembler dans les affections qui trop souvent emmêlent nos pieds. « Unissez mon cœur pour craindre votre nom », devrait être notre prière quotidienne.

Tout ce qui nous gêne dans la voie du devoir doit être mis de côté. Nos grâces aussi doivent être maintenues en vif exercice ; et le seul désir de notre âme devrait être que tout en nous soit réglé selon la volonté de notre Maître, afin qu'à l'instant même où il frappera, nous puissions le recevoir avec joie et sans crainte.]

Pour imposer la pratique de ce devoir que notre Seigneur sous-joint,

II.

Motifs de son exécution—

Les motifs suggérés dans la parabole sont de nature très différente :

1. Encourageant—

[ Trois fois notre Seigneur prononce le serviteur vigilant « bienheureux [Note : v. 37, 38, 43.]. En effet, quoi de plus béni que d'être préparé à rencontrer notre Dieu ? À de tels serviteurs, il promet le plus grand honneur. Nous ne concevons pas en effet que Jésus répétera dans le ciel un tel acte de condescendance comme il s'y est soumis autrefois sur terre [Note : Les Romains attendaient leurs esclaves à la fête de Saturne ; mais nous ne supposons pas que notre Seigneur y ait fait allusion, parce que ses auditeurs n'étaient probablement pas au courant du fait.

] ; mais il n'y a aucune expression de bonté que le serviteur le plus méchant pourrait manifester au maître le plus aimé, que Jésus ne manifestera pas à ses fidèles serviteurs dans le ciel. Il leur a préparé le plus riche banquet ; et « les nourrira et les conduira à des sources d'eaux vives [Note : Apocalypse 7:17 : Apocalypse 7:17 .] ». Et cette perspective ne devrait-elle pas nous inciter à la vigilance ? Qui n'accomplirait pas le travail quand on lui promet de tels salaires ?]

2. Alarmant—

[Quelle indignation éprouverait un noble, si, ayant ordonné à ses serviteurs d'être prêts pour sa réception, il devait longtemps frapper à la porte à minuit, et ne trouverait pas un serviteur éveillé, ni même une lumière dans son loger! Et Jésus ne sera-t-il pas justement indigné s'il trouve un tel accueil de la part de l'un de nous ? Il nous dit qu'il fouettera ce serviteur avec une sévérité telle qu'il « le coupera en deux », et qu'il lui attribuera sa part parmi ses ennemis déclarés et déclarés [Note : v.

46.]. Il ne traitera pas non plus de cette manière seulement ceux qui sont émeutiers et débauchés, mais aussi ceux qui négligent de préparer son arrivée [Note : v. 47.]. Il fera cependant une distinction entre les châtiments des différents serviteurs, proportionnant les coups aux occasions qu'il leur avait offertes de connaître et de faire sa volonté [Note : v. 48.]. Mais les moindres rayures seront terribles, et leur douleur éternelle. Comment une considération aussi affreuse que celle-ci devrait-elle nous éveiller ! Certes, nos cœurs doivent être plus durs que catégoriques, s'ils n'en sont pas impressionnés.]

Nous pouvons améliorer cette parabole,
1.

Pour l'auto-examen—

[Pierre a demandé si cela concernait les Disciples ? et notre Seigneur leur a ordonné de s'examiner s'ils étaient de tels serviteurs [Note : v. 41, 42.] ? C'est une bonne direction pour nous. Sommes-nous alors « comme » de tels serviteurs ? — — — Souvenons-nous que pour tel et tel seul, l'avènement de notre Seigneur sera une source de joie : pour tous les autres, quelle terrible surprise sera sa venue ! Prenons donc la résolution, avec la grâce de Dieu, de veiller [Note : Habacuc 2:1 .

]. Qui ne regarderait pas, s'il savait que sa maison serait agressée par des voleurs ? Et ne veillerons-nous pas à préserver nos âmes [Note : v. 39, 40.] ? Quelle que soit notre position parmi les hommes, notre devoir envers Jésus est le même. O que nous puissions tous rencontrer son approbation et recevoir sa bénédiction !]

2. Pour se consoler—

[Le temps de sa venue peut paraître long; mais ce n'est que comme une ou deux veilles d'une même nuit [Note : v. 38.]. Combien de temps cela sera-t-il passé ! et combien doux sera notre repos à l'expiration de celui-ci ! Exerçons-nous donc à la piété. Ne dormons pas comme les autres ; mais veillons et soyons sobres [Note : 1 Thesaloniciens 5:6 .

]. Chers compagnons de service, efforçons-nous de nous maintenir éveillés et vivants ; et bientôt nous entendrons le coup désiré. Période bénie ! Puissions-nous tous être trouvés prêts pour cela ; et accueille notre divin Maître avec des chants de gratitude et de triomphe [Note : Ésaïe 25:9 .]

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