LA BONNE UTILISATION DES DONS DE DIEU

« La manifestation de l'Esprit est donnée à tout homme pour en profiter.

1 Corinthiens 12:7

Ne voyez-vous pas comment la leçon qu'enseignait saint Paul s'applique à toute notre vie chrétienne les uns avec les autres ? Tout ce que chacun d'entre nous a ou est, il n'a ou n'est que ce que Dieu l'a choisi d'avoir ou d'être.

I. On s'étonne souvent des inégalités que l'on voit dans la vie. - Il semble souvent étrange aux gens que certains soient si très pauvres, et d'autres si très riches - certains si très intelligents, et d'autres si stupides - que certaines personnes aient les avantages d'une éducation de premier ordre, et d'autres pas d'éducation du tout, que certains devraient avoir une bonne santé et être capables d'être si actifs, tandis que d'autres sont faibles et délicats et peuvent faire si peu.

II. Puis, encore, on se demande souvent à quoi on pense la manière imparfaite dont les avantages sont accordés aux hommes. — On voit un homme doué de grands talents, mais voulant dans la santé les utiliser, dirions-nous, au mieux. Ou un homme est persévérant mais ennuyeux, alors que s'il n'avait que la moitié des capacités d'une autre personne qui ne peut pas persévérer, il pourrait faire de grandes choses, comme on dit. Ou quant à l'argent, nous voyons une personne très bienveillante, généreuse sans les moyens d'exercer sa bienveillance ; ou une personne aux talents brillants laissée dans ce que nous pensons obscurité.

III. Qu'est-ce que tout cela veut nous enseigner que ce que nous appelons notre propre distinction, ou notre propre succès, n'est pas l'objet pour lequel Dieu nous donne nos capacités, ou notre argent, ou notre santé, ou aucun de nos pouvoirs. Tout ce que nous sommes, ou avons, est l'œuvre de Dieu et l'arrangement de Dieu, et nous devons utiliser nos capacités pour Son service et le bien de nos voisins, et non pour notre propre avantage égoïste.

Si Dieu avait voulu que les talents d'un homme soient utilisés uniquement pour son propre avancement, il aurait été tout aussi facile pour Dieu d'avoir pris soin que tout homme intelligent ait la meilleure des éducations, la santé la plus solide et la liberté la plus parfaite. des interruptions. Si Dieu avait voulu dire toutes ces choses pour notre distinction, il lui aurait été tout aussi facile de les arranger ainsi. Mais nous voyons juste l'inverse.

IV. Et de cela, nous apprenons principalement deux choses :—

( a ) Comment nous regarder , notre propre sort et nos propres capacités .

( b ) Comment regarder les autres dans leur lot et leur rang .

Quant à nous-mêmes, nous apprenons à ne jamais nous évaluer pour aucun talent que Dieu nous a donné ; et nous apprenons à ne jamais murmurer parce qu'il manque (comme on dit) quelque chose à notre sort qui, si nous l'avions, nous permettrait de réussir tellement mieux que nous.

Quant aux autres, nous apprenons à ne mépriser personne, ou à nous croire meilleurs qu'eux parce que nous avons des avantages qu'ils n'ont pas. Les gens rapides et intelligents sont très susceptibles d'être impatients avec les gens lents. Les riches ont tendance à mépriser les pauvres. Les personnes en bonne santé ont tendance à mépriser les malades ou les délicats.

Tout cela est faux. Dieu a partagé à chacun son don. Personne n'est sans don . C'est notre affaire de voir que quel que soit notre don, nous l'utilisons « pour en tirer profit » dans la sphère où Dieu nous a placés.

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