Ézéchiel 24:18

18 J'avais parlé au peuple le matin, et ma femme mourut le soir. Le lendemain matin, je fis ce qui m'avait été ordonné.

LA TRANQUILLE SANS LARMES

'Alors j'ai parlé au peuple le matin: et même ma femme est morte; et j'ai fait le matin comme on m'a commandé.

Ézéchiel 24:18

I. Nous connaissons tous l'annonce frappante mais brève de la mort de la femme d'Ézéchiel : elle a été enlevée simplement pour que la conduite du prophète puisse être un type pour le peuple. Aucune douleur ne devait être considérée par lui comme l'équivalent de l'accomplissement dans chaque partie de son ministère ; il pourrait ne pas s'affliger parce que cela gênerait la leçon qu'il devait inculquer.

II. La vie d'Ézéchiel nous lit une leçon qui n'a pas d'importance ordinaire. — Les liens mêmes de sa vie ont été créés dans le but exprès d'être déchirés, afin qu'il pût montrer au peuple de Dieu par ses souffrances le sens de ses avertissements ; ses afflictions sont devenues les interprètes de ses paroles, ses deuils personnels le commentaire parallèle de ses discours. « Le soir, ma femme est morte.

' Et il lui était interdit de pleurer. Aucun déchirement de l'affection du cœur, aucune souffrance humaine, si vive qu'elle soit, aucun déchirement par les racines des liens familiaux, si étroits soient-ils, ne devaient un instant affaiblir la vigueur et la force de son exemple. L'expression de la douleur eût fait fondre les contours sévères de cette forme parfaite de résignation qu'il allait montrer. Sûrement, frères, le prophète de la captivité parle, avec des mots sans importance pour nous, de la nécessité de vivre pour notre peuple, et montrant par des souffrances et des reniements patients la vérité, la réalité, de ce que nous lisons quotidiennement et enseigner.

III. Dans toute expérience humaine, il y a des moments où le personnel doit être subordonné au national et à l'universel. — Nous devons étouffer nos sanglots, écraser notre émotion presque incontrôlable, conserver un extérieur calme et tranquille, afin de nous consacrer plus sérieusement et continuellement au besoin criant des autres. Il n'y a rien de plus noble que la retenue qui s'oigne la tête et lave le visage, afin qu'elle ait le loisir d'elle-même de faire son œuvre vitale et de serrer dans son sein ceux qui souffrent autour. Il y a eu une illustration de cela dans un récent accident de chemin de fer, lorsqu'une petite fille, grièvement blessée, a insisté pour que les aides s'occupent d'abord des autres.

Rév. E. Monro.

Illustrations

(1) « Ezéchiel a reçu l'ordre de voiler son émotion pour une raison précise, et comme un signe pour son peuple. Mais ne pouvons-nous pas arrêter nos larmes qui coulent pour une autre raison, lorsque nous nous souvenons de la béatitude de nos êtres chers ? Le ciel n'est pas loin, mais il nous enveloppe. En un instant, en un clin d'œil, alors que le voile de la mortalité tombe sur notre vision, nous voyons la présence dans laquelle nous avons toujours été.

Ils se sont retrouvés entourés d'une grande parenté, et ils ont connu comme ils ont été connus, ont reconnu comme ils ont été reconnus. Beaucoup ont reconnu Jésus, bien que dans le Corps de la Résurrection. Ce doit être une grande heure, quand l'âme passe dans cette foule aimante et joyeuse, pour être accueillie dans les habitations éternelles dont notre Seigneur a parlé.'

(2) 'La tendresse naturelle d'Ézéchiel est montrée dans les mots graphiques, "le désir de tes yeux". Il aimait sa femme du plus dévoué attachement ; mais bien qu'il sût qu'elle lui serait enlevée d'un coup, il parla aux gens le matin comme d'habitude.

La leçon était évidente. Quelque amour que le peuple pût à ses parents, il n'y aurait aucune occasion de les pleurer à la manière habituelle ; le plus possible serait de gémir les uns contre les autres. Oh pour la dévotion d'Ézéchiel !

je suis à lui,

Pas le mien, pas le sien ; je n'ose pas la pleurer

Quand Dieu a besoin de moi.

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