SAINTE GARDE

« Je ne prie pas pour que vous les ôtiez du monde, mais que vous les préserviez du mal.

Jean 17:15

Mais pourquoi Christ laisse-t-il son peuple dans le monde ? Pourquoi ne pas les enlever tout de suite et les rapporter à la maison ? Ce n'est pas la voie de Dieu.

I. Christ laisse les siens dans le monde afin qu'ils soient formés pour lui . car le ciel est un lieu préparé pour un peuple préparé. Ce n'est que sur terre qu'ils pouvaient apprendre leur propre faiblesse et le mal de leur propre cœur. Ce n'est que sur terre qu'ils pouvaient marcher par la foi ; c'est pourquoi la terre doit venir avant le ciel, l'amer avant le doux, et cela rendra le doux plus doux.

II. Une autre raison pour laquelle le Seigneur laisse son peuple dans le monde est qu'ils peuvent être ses témoins. —Qu'est-ce que le monde se soucie de l' honneur du Christ, ou de la parole du Christ, ou de l' amour du Christ ? « Vous serez mes témoins », dit encore le Seigneur Jésus à tous ceux qui croient en lui.

III. Le Christ prie son Père de garder son peuple du malin . — Et je ne doute pas que chaque vrai croyant soit ainsi « gardé par la puissance de Dieu ». Le Bon Pasteur dit de son peuple : « Mes brebis ne périront jamais. Le chêne le plus fort de la forêt peut être déraciné par le vent ; mais le lierre qui s'accroche au rocher, jamais . L'enfant le plus faible qui, dans sa faiblesse, s'attache et s'attache à Christ est en sécurité et fort ; le géant qui marche fièrement seul va sûrement tomber. Vous êtes peut-être un faible comme les conies ; mais si vous établissez votre demeure dans le Rocher des âges, aucun mal ne vous arrivera, car vous serez protégé par les prières de votre Rédempteur.

-Tour. F.Harper.

Illustration

« Lisez-moi ce chapitre sur lequel mon âme a jeté l'ancre pour la première fois », a déclaré John Knox sur son lit de mort. C'était le dix-septième chapitre de Jean. Je ne m'étonne pas ; car ces chapitres ou textes qui nous ont aidés dans les difficultés, ou réconfortés dans la douleur, ou nous ont réconfortés dans les ténèbres, nous sont devenus très chers ; ce sont des douves sur lesquelles on s'appuie dans la faiblesse ; nous les regardons comme de vieux amis.

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