LA BEAUTÉ QUI NE SE FAISAIT JAMAIS

« La faveur est trompeuse et la beauté est vaine ; mais une femme qui craint le Seigneur, elle sera louée. Donnez-lui du fruit de ses mains; et que ses œuvres la louent dans les portes.

Proverbes 31:30

I. Interprétation. — La « grâce » et la « beauté » ne gagneront pas des louanges durables ; donc ils vont décevoir. Mais une femme craignant Dieu, « elle sera louée » ; son caractère aux yeux de Dieu et de l'homme sera sa grâce durable, sa beauté inaltérable. Elle mérite les éloges qu'elle a gagnés par le travail de ses propres mains. « Que ses propres œuvres la célèbrent ». (Être loué « aux portes » ou dans les lieux publics, équivaut à être noté ou célébré.)

II. Illustration. — Le caractère insatisfaisant de la simple beauté du visage ou de la forme est illustré par les cas de Rachel, malheureuse malgré elle ; de Naomi, qui l'a perdu dans une amère affliction; de Vashti, qu'il exposait à l'insulte. Mais Sarah est louée dans les Saintes Écritures pour sa foi et son obéissance ( Hébreux 11:11 : Hébreux 11:11 ; 1 Pierre 3:6 ) ; les vêtements confectionnés par Dorcas pour les pauvres et les larmes versées sur son cadavre étaient son meilleur éloge ; l'accomplissement pieux des devoirs maternels était la louange de Lois et Eunice, qui a fait de leurs noms des mots familiers jusqu'à ce jour.

III. Application. — Les 'conseils' de ce livre se terminent, comme ils l'ont commencé, par 'la crainte du Seigneur'. C'est la condition de toute excellence féminine aussi bien que masculine. Le caractère de « l'excellente femme » ou épouse a été magnifiquement décrit. Elle a été érigée en modèle de vertu conjugale. Son industrie, sa bienveillance, sa prévoyance, sa discrétion, sa gentillesse, le gouvernement de sa maison, ces points et d'autres admirables ont été exposés à titre de modèle.

Alors se dévoile la clé de cette rare excellence. La vraie religion y a conduit. Car la religion ne relâche pas, mais accélère plutôt l'attention aux devoirs communs de la vie. La foi authentique donne naissance à l'obéissance. Plus la femme est sainte, meilleure est la femme, la mère, la maîtresse de maison. Ainsi, le christianisme se recommanderait au monde. La beauté des formes et des traits n'est pas essentielle à son éloge.

Car celles-ci ne sont que fugaces et, à moins qu'elles ne soient combinées avec de bonnes qualités, elles ne tarderont pas à décevoir ou même à créer du dégoût. Non, ce n'est que la beauté du caractère, la beauté de la piété pratique comme on le voit dans les détails de la vie de tous les jours, qui force enfin l'admiration universelle. Ceci, aussi, aura la « louange de Dieu », de celui dont tout l'enseignement tout au long de ce livre a été de la justice comme fruit de la foi. Là où les saintes femmes ouvrent la voie, que les hommes suivent. Chacun a son travail respectif à faire. Selon que cela est fait, ils entreront (ou non) par les portes de la ville.

-Tour. CR Pearson.

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