Psaume 109:8

8 Que ses jours soient peu nombreux, Qu'un autre prenne sa charge!

RESPONSABILITÉ DU BUREAU

« Laissez un autre prendre son bureau. »

Psaume 109:8

Il n'est pas exagéré de dire que, sauf dans le Symbole d'Athanase lui-même, nulle part le peuple chrétien n'a trouvé de difficulté spirituelle plus répandue que dans ce qu'on appelle communément les Psaumes imprécatoires, et même parmi ceux-ci aucun n'est égal au psaume dont le texte est tiré. pris. Comment devons-nous les comprendre ; comment, surtout quand on nous dit de pardonner comme on nous pardonnerait, pouvons-nous, dans les églises chrétiennes, les prendre sur nos lèvres ? Les explications sont diverses.

Le bon Bishop Hall, dans son désir d'explication, changerait l'optatif pour l'avenir. Dans le cas qui nous occupe, c'est sans aucun doute la conclusion naturelle. Que ce soit en accord avec un souhait ou non, le fait était clair : lorsqu'une charge était une fois confisquée ou perdue, une autre devait la prendre.

Et n'y a-t-il aucun moyen par lequel la prophétie peut nous séduire ? Voyons.

I. Le caractère temporaire de la fonction. — En un sens, il le faut — le caractère temporaire. Nous ne sommes là que pour peu de temps. Dieu enterre ses ouvriers, mais il continue son œuvre. Un jour, votre pratique médicale, ou votre profession, ou votre entreprise, ou votre magasin, ou votre secrétariat, ou votre bureau d'église, ou votre propre travail particulier, sera détenu par quelqu'un d'autre. Un autre nom sera peint à l'extérieur. Le vent passera sur toi, et ta place, comme celle de la fleur des champs, ne te connaîtra plus. Le temps vient où la porte de l'opportunité terrestre sera fermée, et à chacun de nous à son tour la phrase inévitable doit être prononcée, « Laissez un autre prendre sa place ».

II. Inaptitude au bureau. -Mais si c'est la loi commune sur laquelle le contrôle humain n'est pas, il y a d'autres sens dans lesquels la réponse doit appartenir à nous-mêmes. Il y a des fonctions occupées par des gens manifestement inaptes - l'homme carré, comme le dit le vieil adage, dans le trou rond. Notre Charles Ier anglais, le Louis XVI français, une succession de tsars russes, qui peut affirmer que la déposition n'a fait que du mal en remplissant leur poste par d'autres ? Combien de bien serait fait si des personnes qui occupent des positions inadaptées partout pouvaient avoir le doux mot de libération, les passant dans des sphères appropriées et laissant les autres prendre leur fonction ! Mais le plus souvent, l'inaptitude réside dans une faute délibérée plutôt que dans un malheur réel.

Nous ne sommes pas faits pour des tâches nobles parce que nous ne faisons aucun effort. C'est la loi inexorable de Dieu que la fonction soit enlevée à ceux qui en abusent. Office ne signifie pas le titre, ou le nom, ou la guirlande, ou le spectacle extérieur, mais cela signifie la réalité intérieure et la recherche de l'idéal spirituel et pratique à l'intérieur. Le métier ne fait pas l'homme, mais c'est l'homme qui fait le métier. Et là où des hommes, des pays ou des églises ont échoué, la parabole des talents nous enseigne que l'occasion perdue est donnée aux autres.

III. « Tiens ferme ce que tu as. » — Oui, il y a une toute petite place dans l'Église et l'univers de Dieu que personne ne peut remplir aussi bien que nous-mêmes. Permettez-moi de demander à chacun. Votre office est de vous tenir en tant que disciple du Maître, en tant que membre du royaume divin. En êtes-vous conscient ? Avez-vous déjà réalisé que votre travail ici n'est pas seulement votre propre salut égoïste ou individuel, mais c'est le service et le salut d'autres âmes ? « Ne laissez aucun homme », St.

Jean dit, 'prends ta couronne.' Il faut soit avancer, soit reculer. Nous devons devenir plus forts ou nous affaiblir, car il ne faut pas rester immobile. Nous devons être soit pour Dieu, soit contre ce qui est saint. Remplissons-nous chacun notre fonction divine de serviteur de Dieu ? Faibles en nous-mêmes, nous pouvons être forts en Jésus-Christ.

Révérend Dr Darlington.

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