Psaume 141:2

2 Que ma prière soit devant ta face comme l'encens, Et l'élévation de mes mains comme l'offrande du soir!

ENCENS ET OFFRE

« Que ma prière soit présentée devant toi comme de l'encens ; et l'élévation de mes mains comme sacrifice du soir.'

Psaume 141:2

I. Ce psaume est pour le matin. — Comme l'encens monte, la prière doit monter. C'est doux à Dieu. C'est sur terre ce qu'est l'intercession du Christ devant le trône. Les anciens saints se levèrent pour prier et levèrent leurs mains. Il n'y a rien dont nous ayons besoin de plus alors que nous avançons dans la journée que que Dieu mette une sentinelle devant notre bouche pour garder la porte de nos lèvres. Ce que nous parlons détermine très largement ce que nous sommes.

Saint Jacques dit que la langue est le gouvernail de tout le corps, et c'est vrai. Si vous réprimez des mots méchants, vous cesserez d'avoir des pensées méchantes. Ce que vous prononcez tend à devenir une habitude de la vie intérieure. Les impies disent que nos lèvres sont les nôtres ; l'enfant de Dieu désire que chaque mot dans la bouche soit sous le contrôle de Dieu. C'est une bonne chose de cultiver l'habitude du silence : les gens qui parlent toujours sont comme des citernes avec un robinet qui fuit. Outre le fait de garder les lèvres, nous devons revendiquer la préoccupation du cœur avec l'amour, la foi et l'espérance, qu'il n'y ait pas de place pour les choses mauvaises.

II. Mais plus que cela, le fait d'élever nos mains est comme le sacrifice du soir. — Chaque soir, dans le Temple, il y avait une offrande de repas faite à Dieu par la main levée du prêtre. C'était comme si Dieu se nourrissait des dons et de l'adoration de son peuple. Dans un sens nettement plus élevé qui est vrai pour nous aussi. Nous apportons à Dieu, à la fin de la journée, le service médiocre qu'il nous a été permis d'accomplir, les petits actes de bonté, les attentions, la douceur de supporter le mal pour lui, et Dieu les accepte en Christ.

Ils le régalent. Ils sont comme la nourriture de l'amour flamboyant de son cœur. Ne pensons pas tant à ce que ces choses peuvent nous procurer, qu'à leur valeur pour Dieu, qui nous accepte « dans le Bien-Aimé ».

Illustration

« Le psalmiste aspirait à ce que sa prière soit reprise, incorporée pour ainsi dire, établie avec le rituel ordonné de son Église. De ce point de vue, c'est un poète de l'Église, comme Ken ou Keble.

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